">

Le Pds accuse Idy de vouloir disqualifier Karim Wade de la Présidentielle

19 - Juin - 2018

La Parti démocratique sénégalais soupçonne ou coup fourré derrière la déclaration de Idrissa Seck qui appelle "les fils d'emprunt de Wade" à contribuer pour solder l'amende de 138 milliards Fcfa de Karim Wade.

Idrissa Seck veut semer le doute dans l'esprit des Sénégalais en soulevant la question de l'amende de Karim Wade, en confortant l'inéligibilité du candidat du Pds pour le prochaine Présidentielle. C'est du moins ce que pensent les Libéraux qui ont rejeté en bloc son appel à une sorte de "quête populaire" pour rembourser l'amende que la Crei (Cour de répression de l'enrichissement illicite) a mise sur le dos du fils de Wade.
Pis, les responsables du Pds pensent que cette proposition du leader de Rewmi est une stratégie pour cautionner la culpabilité de Karim Wade, qui selon eux est victime d'une injustice de la part du régime de Macky Sall.

Accepter cette main tendue d'Idrissa Seck, reviendrait pour le libéraux à tomber dans son piège machiavélique. Selon eux, Idy use et abuse de subterfuges politiciens pour attester du forfait d'un candidat. "Wade n'a pas de fils d'emprunt, mais des fils et héritiers politiques. Dont l'un d'entre eux est l'actuel président de la République. Nous rejetons en bloc la proposition d'Idrissa Seck. Parce que cela voudrait dire que Karim Wade a détourné de l'argent. Alors qu'il n'a détourné aucun franc. Il s'agit d'une justice aux ordres, des magistrats aux ordres qui ont réglé un contentieux politique. Et ce contentieux se règlera politiquement. Il est hors de question que Karim paye un franc", a déclaré Cheikh Tidiane Seck, président des Cadres du Pds, dans les colonnes de L'Observateur.

Quant au chargé de communication du Pds, Mayoro Faye, il indique que "cette proposition n'engage que Idrissa Seck et ne mérite pas d'être étudiée". Selon lui l'heure est à la mobilisation pour préparer le retour de Karim Wade au Sénégal.

Autres actualités

25 - Janvier - 2019

Sénégal: le Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse écarte toute idée de famine

Le représentant du Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), le Colonel Aliou Diouf a écarté toute idée toute idée de...

25 - Janvier - 2019

Violences et tensions politiques, à la veille de la présidentielle QUAND POUVOIR ET OPPOSITION ATTISENT LE FEU !

La tension politique s’invite à nouveau dans le débat politique relatif à l’élection présidentielle du 24 février prochain. Comme lors des...

25 - Janvier - 2019

Recours de Khalifa Sall : la CEDEAO va statuer le 7 février prochain

La Cour de justice de la CEDEAO, statuant en matière de référé, va rendre sa décision le 7 février prochain, sur le recours introduit par les avocats de...

25 - Janvier - 2019

La violence, un mauvais remède contre ‘’le phénomène Sonko’’

La violence a parlé avant-hier à Yoff. Le siège du parti Pastef les Patriotes d’Ousmane Sonko a été saccagé, tard dans la nuit, par des nervis qui...

25 - Janvier - 2019

Le nouveau député Malick Guèye se veut clair: "personne ne me mettra en mal avec Khalifa Sall"

Installé jeudi à l'Assemblée nationale en remplacement de Khalifa Sall radié de l'hémicycle, le député Malick Guèye a affirmé que...