">

Le Pds menace: « Sans Karim, pas d’élections»

15 - Janvier - 2019

Les Libéraux sont amers après l’invalidation de la candidature leur candidat. Ils menacent : «si Karim Wade ne participe pas à la prochaine présidentielle, l’élection sera troublée. »
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne badine pas. Les Libéraux soutiennent qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle au Sénégal sans leur candidat Karim Wade.

«« Nous prendrons nos responsabilités parce que nous n’accepterons pas ce diktat », a martelé Assane Ba, membre du Comité directeur (CD) du Parti démocratique sénégalais (PDS), suite à la publication, par le Conseil constitutionnel, de la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 24 février 2019, sans Karim Wade ni Khalifa Sall. Il ajoute : « Nous persistons à le dire et nous maintenons cette position parce que nous ne voyons pas les raisons qui peuvent fonder cette décision de Macky Sall et de son Conseil constitutionnel.

» « Les arguments du Conseil constitutionnel ne tiennent pas la route car Karim est inscrit régulièrement sur les listes électorales. Et cela ne peut pas être une loi rétroactive par rapport à cet élément-là. Donc, c’est clair. Nous prendrons nos responsabilités parce que nous n’accepterons pas ce diktat. »
Le secrétaire général adjoint du Pds, Oumar Sarr, d’un ton menaçant, signale qu’il « n’y aura pas d’élection présidentielle sans Karim Wade. »«Nous allons saisir les avocats de Karim Wade et voir les mesures judiciaires à prendre. Nous avons 48 heures pour faire éventuellement des réclamations. Mais, en même temps, il y a des mesures politiques qu’il faudra envisager.» Selon le coordonnateur du Pds, le motif invoqué par le Conseil constitutionnel pour rejeter la candidature de Karim Wade, c’est que ce dernier n’est pas inscrit sur la liste électorale. «Mais tout le monde sait que c’est Macky Sall lui-même qui l’a enlevé de la liste électorale», a déclaré le responsable politique du Pds. Il annonce qu’«indépendamment de la bataille judiciaire, il faudra accélérer la bataille politique pour imposer le droit». «Parce que ça, ce n’est pas du droit, c’est du ‘’ma Tay’’», martèle Oumar Sarr.

Autres actualités

20 - Août - 2020

Covid-19 de ce jeudi 20 août 2020 : 113 nouveaux cas testés positifs au coronavirus, 173 nouveaux guéris, 3 nouveaux décès et 39 cas graves en réanimation.

Sur 1519 tests réalisés, 113 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 7,44 %. Il s’agit de 53 cas contacts suivis, 1 cas importé (AIBD)...

20 - Août - 2020

Mamadou Lamine Diallo : «la gouvernance démocratique en marche en Afrique de l’Ouest ! rien ne l’arrêtera !»

Le renversement par l’armée du Président Ibrahim Boubacar KEITA ne laisse pas indifférent la classe politique sénégalaise. Si du côté du...

17 - Août - 2020

Gestion covid-19: “Le gouvernement de Macky vient encore de se fourvoyer” (Par Habib Sy)

Selon toute vraisemblance, mon jeune frère Alioune Fall, conseiller du président de la République, n’a pas pris assez de précautions, en répondant...

12 - Août - 2020

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 12 AOUT 2020

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 12 AOUT 2020 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le...

10 - Août - 2020

Guy Marius Sagna arrêté devant la préfecture de Dakar

L'activiste Guy Marius Sagna vient d'être arrêté par la police, devant la préfecture de Dakar, où il était venu déposer une lettre d'information...