Le Pm répond aux détracteurs du président Macky Sall

26 - Février - 2018

Le Premier ministre, Mahammad Dionne a répondu aux détracteurs du président Macky Sall. A Gossas, dans son fief, le Premier ministre qui se dit convaincu de la réélection du président de la République en 2019, a adressé des piques à l’opposition et à la société. Sonko, Idy, Amnesty, ils en ont tous pris pour leur grade. Extraits de l’Observateur.

"Si je dis que le Président Sall aura un deuxième mandat, c’est parce que j’ai vu deux sortes de candidats dans ce pays : celui qui parle avec son peuple (Macky Sall) et celui qui s’adresse à Macky Sall, car obsédé par le fauteuil présidentiel. Chaque jour, dans la presse, on nous sert des lettres au président de la République, jamais au peuple. Ce qui arrive ou qui peut arriver aux Sénégalais ne les intéresse peu", dit le Premier ministre.

A l’en croire, "il y a des spécialistes du découragement national pour qui, rien ne marche dans ce pays. Macky Sall est un homme de propositions. (…). J’ai entendu l’éclipseur de Thiès (Idrissa Seck) qui dit que l’éclipse est terminée. Je rends grâce à Dieu, car il pourra voir les réalisations qu’il estime mauvaise comme "Ila Touba", la Cmu et autres. Demain, quand il ira au grand Magal de Touba, il passera par l’autoroute. Là, il pourra juger si le Chef de l’Etat travaille ou pas".

"Il y a des politiciens qui se disent révolutionnaires et tirent sur tout ce qui bougent. Ils nous taraudent les neurones avec le pétrole, alors qu’on n’a pas une goutte de gaz. Par leur immaturité, ils ont créé ce même problème en Mauritanie. Ils réclament la publication des accords alors que ce n’est même pas arrivé au Parlement en Mauritanie. La diplomatie de la rue est une mauvaise diplomatie. Ils ont allumé un feu en Mauritanie, sans s’en rendre compte, puisque ce problème touche deux pays".

"Nous avons une société civile encagoulée. Des gens tapis dans l’ombre qui essaient, par tous les moyens, de défendre des choses inouïes dans ce pays. J’ai lu récemment un rapport d’Amnesty international qui attaque le gouvernement du Sénégal et les points sur lesquels ils insistent. Le rapport est publié dans la presse, mais il y a une partie volontairement omise. On y dit qu’il y a une régression sur les droits humains, car on ne respecte pas le droit des homosexuels et des lesbiennes. Ce sont ces personnes qu’ils défendent. Pourtant le président Macky Sall s’était expliqué sur ce sujet avec le président américain Barack Obama. Nous ne sommes pas prêts à accepter ça, quoi qu’ils en disent. (…). Aucune Ong ne peut nous imposer l’homosexualité. Nous ne l’accepterons pas. (…). Il y a des politiciens qui se cachent derrière des Ong".

Le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye estime que c'est lui faire un mauvais procès que de prétendre qu'il veut coûter que coûte la tête de Khalifa Sall. "Je n'ai pas dit que Khalifa Sall est un bandit. J'ai dit qu'au niveau de la caisse, il manque 1,8 milliard FCFA et qu'il doit payer. Il doit être condamné. Je le crois et je le dis. Je ne déteste personne", a-t-il déclaré devant la Cour, ce vendredi.

Selon lui, il est uniquement dans le bon rôle. "Les avocats avaient toujours dit que le procureur est un inquisiteur intéressé, un comploteur, aujourd'hui, ils viennent dire qu'ils réclamaient la compassion. Alors qu'on m'a dit vendredi dernier qu'ils (Khalifa Sall et cie) ne risquent rien. Aujourd'hui, ils viennent vous demander votre compassion. Cela veut dire : "sa yeurmandé la niouy lathie". Ce que j'ai remarqué, c'est que les avocats qui venaient dire que le tribunal est impartial, ils reviennent pour solliciter votre pardon", a souligné le procureur de la République, s'adressant aux avocats de Khalifa Sall.

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