Le préfet de Dakar s’explique après sa carte blanche aux francs-maçons : «Ce n’est pas… »

28 - Avril - 2018

L’abrogation de l’arrêté interdisant la tenue de toute rencontre d’obédience maçonnique à Dakar a été prise pour se conformer à la loi. C’est la précision qu’a tenue à apporter le préfet de Dakar, après les remous que commencent à susciter sa récente décision aux relents de revirement à 180°.

Suite aux remous soulevés par le nouvel arrêté qu’il a pris pour abroger celui interdisant la rencontre des francs-maçons dans le département de Dakar, le préfet dudit département a tenu à apporter un certain nombre de précisions. En effet, selon Alioune Badara Samb, le nouvel arrêté a été pris en conformité avec la loi, laquelle spécifie qu’un arrêté d’exception est limité dans le temps.

Par conséquent, révèle le chef de l’administration de la capitale sénégalaise, dans les colonnes de L’Observateur, il était nécessaire de prendre une autre mesure abrogeant la précédente. Laquelle mesure ne garantit pas, cependant, l’autorisation aux francs-maçons qu’ils auront gain de cause s’ils déposaient une autre requête.

«A l’époque, nous avions examiné l’affaire et pris un arrêté interdisant la tenue, dans le département de Dakar, de réunions (publiques ou privées) par toute organisation d’obédience maçonnique. Il faut retenir qu’à l’époque, le climat social avait été pollué par ce projet de rencontre de francs-maçons à Dakar qui constituait une réelle menace à l’ordre public, sans compter les risques d’affrontements nés des menaces de tout genre proférées par des organisations hostiles», a-t-il déclaré.

A en croire Alioune Badara Samb, c’est pour parer à toute tentative de déstabilisation qu’il avait pris la responsabilité de s’opposer à la tenue de leurs rencontres sur le sol dakarois.

Mais, avoue-t-il, depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous le pont car, ces menaces étant désormais écartées, et «les motivations qui prévalaient à l’époque et qui l'ont motivées ont changé. Ce qui a fait qu’il ait «mis un terme à un acte (l’arrêté d’interdiction) qui était toujours en vigueur», mais qui était limité dans le temps comme tout arrêté d’exception.

N’empêche, précise-t-il, «il n’a, jusque-là, jamais été question d’une nouvelle requête déposée par les concernés à laquelle nous avons donné suite. Je précise que nous n’avons reçu aucune requête allant dans ce sens. D’ailleurs, aucune date portant l’organisation de cette rencontre n’a, à ce jour été portée à notre connaissance».

Et M. Samb de conclure : «ils (les francs (maçons) sont libres de déposer une nouvelle requête, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront autorisés à tenir leur rencontre».

Autres actualités

23 - Avril - 2020

Coronavirus : le Dr Bousso dément toute contamination du personnel à l'Hôpital Principal et envisage le confinement général

Alors que l’espoir était permis, la pandémie du coronavirus inquiète de jour en jour les Sénégalais avec la propagation des cas communautaires qui se...

23 - Avril - 2020

Covid-19 : Les Douanes déclenchent des ’’Opérations spéciales’’ de sécurisation du marché domestique

Les Douanes sénégalaises ont annoncé, mercredi, avoir saisi différentes marchandises pour un coût de plusieurs millions de francs Cfa dans le cadre des...

22 - Avril - 2020

Covid-19 : 30 nouveaux cas, 442 au total

Trente nouvelles contaminations au coronavirus sont venues porter à 442 le nombre de cas recensés au Sénégal depuis le 2 mars, date de l’apparition de la maladie...

22 - Avril - 2020

Abrogé en 2012, les fonds commun ressuscité par les magistrats

Dans sa livraison de ce jour, « Le Quotidien » informe que les membres de l’Union des magistrats du Sénégal ont élaboré un projet de loi qu’ils...

22 - Avril - 2020

Comité de suivi du fonds Force Covid-19: Habib Sy, Yacine Fall, Toussaint Manga proposés par l’opposition

Les membres qui vont accompagner le général François Ndiaye dans le Comité de suivi du fond Force Covid-19 seront connus très prochainement. Selon le principe...