Le président Macky SALL aux forces de défense et de sécurité «QUE FORCE RESTE A LA LOI… QUE LES AUTEURS DE CET ACTE CRIMINEL SOIENT RECHERCHES ET TRADUITS EN JUSTICE»

08 - Janvier - 2018

Informé de l’attaque armée contre des civiles dans la forêt de Brofaye, le Chef de l'Etat, Macky Sall, Chef suprême des Armées, a immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité qui s’est réuni avant-hier, samedi 6 janvier 2018, au Palais de la République, informe un communiqué du gouvernement.

Selon la source, «le Chef de l'Etat a déjà instruit les Forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la Loi. Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice.»

Le président de la République a par ailleurs dépêché une délégation ministérielle conduite par Aly Ngouille Ndiaye qui s’est rendu sur place dès hier, dimanche 7 janvier 2018, pour évaluer la situation sécuritaire et présenter en même temps les condoléances de la Nation aux familles éprouvées. En attendant, «le gouvernement demande aux populations de la Région de ne point céder à la peur et réitère son engagement à faire régner l'ordre et la sécurité sur l'ensemble du territoire national.»

Et le document signé le Secrétaire général du gouvernement, Porte-parole, Seydou Gueye, de déplorer que le 6 janvier 2018, vers 16h30, de paisibles populations de l’Arrondissement de Niaguis, Département de Ziguinchor, parties dans la forêt de Brofaye, ont fait l'objet d'une attaque armée d'une rare barbarie. Cette attaque a malheureusement occasionné la mort de treize (13) jeunes hommes dont dix par balles, deux par armes blanches et un brûlé. L'attaque a également eu pour conséquence sept (7) blessés par balles, dont un blessé grave. «Cet acte délibéré contre des civils sans défense, intervenant une semaine à peine après l'appel solennel du président de la République pour une paix définitive en Casamance, sans vainqueur ni vaincu, ne saurait être interprété autrement qu'un acte désespéré de forces sans ambition autre que la violence gratuite, au moment où la paix se consolide chaque jour davantage dans la partie sud du pays», explique-t-on dans le texte.

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