Le PRIP va former des producteurs capables de parachever le programme d’autosuffisance en riz (responsable)

06 - Octobre - 2017

La mise en œuvre du Projet d’appui à la production durable du riz pluvial au Sénégal (PRIP) devrait déboucher sur la constitution dans le centre du pays d’un pool de techniciens et de producteurs capables de parachever le programme national d’autosuffisance en riz (PNAR), a souligné jeudi un de ses responsables.

‘’Nous pensons qu’on aura, d’ici à août 2018, constitué autour du bassin arachidier, un pool de techniciens hautement formés sur les techniques de production de riz et capables de les diffuser afin de parachever le Programme d’autosuffisance en riz’’, a déclaré à des journalistes Salif Diack, chargé de la formation et de la vulgarisation du projet.

Il intervenait en marge d’une visite des réalisations du projet entamée jeudi par le comité conjoint de coordination du projet dans les régions de Kaolack, Kaffrine et de Fatick. Le projet d’appui à la production du riz pluvial au Sénégal est la contribution du gouvernement du Japon à la réalisation des ambitions d’autosuffisance en riz du pays.

L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en est l’organe d’exécution. Au total, cent quatre-vingt producteurs des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack ont été formés à de nouvelles techniques de production de riz, de semences et d’aménagement secondaire dans les vallées grâce au projet, a souligné M. Diack, un expert de la JICA.

Selon lui, la JICA, par le biais du PRIP et en partenariat avec d’autres structures, a déjà installé dans le bassin arachidier une centaine de parcelles d’expérimentation de ces nouvelles techniques de production et de diffusion.

‘’Ce sont des parcelles de démonstration des nouvelles techniques de production de riz. Ces parcelles ont servi de supports pédagogiques pour la formation d’autres producteurs’’, a-t-il fait valoir.

L’expert de la JICA pense que la diffusion à l’échelle régionale de ces nouvelles techniques ne devrait pas poser de problèmes en raison du renforcement des capacités des membres du dispositif de suivi et de conseil. ‘’Il s’agit de techniciens de l’Agence national de conseil agricole et rural (ANCAR), des Directions régionales du développement rural (DRDR). Ils vont s’appuyer sur les producteurs déjà formés pour vulgariser ces techniques’’, a fait savoir Salif Diack.

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