LE SAES TANCE IBRAHIMA THIOUB ET OBSERVE UN DEBRAYAGE, CE MARDI

07 - Février - 2017

LE SAES TANCE IBRAHIMA THIOUB ET OBSERVE UN DEBRAYAGE, CE MARDI

Pour non-paiement du salaire, à date échue, du mois de janvier et l’absence de l’Assemblée d’université, la section de Dakar du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) qui a observé hier, lundi 6 février, un débrayage, remet ça, ce mardi. Les camarades d’Ibrahima Dally Diouf accusent le recteur de l’Université Cheikh AntaDiop (Ucad) de Dakar, Ibrahima Thioub, d’être à l’origine de ce qu’ils considèrent comme un «manquement grave».

Après le mouvement d’humeur d’hier, lundi 6 février, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) section de Dakar va observer aujourd’hui mardi aussi un débrayage pour déplorer le non-paiement des alaires. En effet, à ce jour, seule une partie du personnel enseignant et de recherches a perçu son salaire du mois de janvier 2017. Cela, après un retard de plus de dix jours sur les salaires du mois de décembre 2017, explique le coordinateur du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de Dakar. Avant de poursuivre: «cette situation récurrente provoque des troubles inutiles avec pour conséquence une instabilité dans l’espace universitaire dont les seuls responsables sont le recteur et ses services». Selon le Saes, «ces situations inacceptables démontrent une fois de plus le laxisme et l’incompétence de l’administration de l’université».

En plus du retard des salaires, le Saes déplore l’absence d’Assemblée d’université, seule instance délibérative de l’Ucad. En effet, indique Ibrahima Dally Diouf, des assemblées restreintes sont organisées pour prendre, en sourdine, des décisions importantes de la vie de l’institution, des décisions qui s’avèrent la plupart du temps impopulaires. «Le vote du budget de 2017 tout comme le décret des chercheurs nécessitent sa convocation (l’Assemblée d’université, ndlr) dans les plus brefs délais», persiste-t-il.

La coordination du Saes de Dakar est également revenue sur la gestion du projet de Contrat de performance (Cdp), occasion pour dénoncer les dépenses «inutiles» de son coordonnateur. A en croire les syndicalistes, ce dernier «ne donne aucune garantie sur la livraison des équipements commandés pour les laboratoires, mais préfère organiser des séminaires et autres activités sans lien direct avec l’amélioration des conditions de travail des enseignants et des étudiants». Au même moment, souligne-t-ils, les autres universités ont déjà reçu leurs dotations et équipé leurs laboratoires. «La non-garantie sur la livraison des équipements commandés pour les laboratoires, le laxisme et l’incompétence de l’administration, entre autres, sont autant de problèmes causés par le Recteur de l’Ucad», dit Ibrahima Dally Diouf.

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