Le Sénégal bénéficiaire d’un projet agroalimentaire de la BAD
Le Sénégal fait partie des huit pays bénéficiaires de dix-sept programmes initiés par le Fonds pour l’accélération du développement agricoles de la Banque africaine de développement (BAD) en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) s’activant dans l’agroalimentaire, a appris l’APS
La BAD lance mercredi (17 avril) à Accra, au Ghana, 17 programmes de subvention de projets en faveur des Petites et moyennes entreprises (PME) agroalimentaires dans huit pays africains dont le Sénégal, rapporte un communiqué de l’Institution financière africaine parvenu à l’APS.
Ces 17 programmes sont financés par le FADA qui prend ainsi en charge les coûts de développement d’un large éventail d’infrastructures agricoles couvrant toute la chaîne de valeur, de la production à la vente, précise la BAD.
Les pays bénéficiaires sont le Ghana avec 4 projets, la Tanzanie (4 projets), le Burkina Faso (2 projets), le Malawi (2 projets), le Mozambique (2 projets), l’Éthiopie (1 projet), le Nigeria (1 projet) et le Sénégal (1 projet), lit-on dans le communiqué.
Le FADA, géré par le département de l’Agriculture et de l’agro-industrie de la BAD, vient appuyer le développement d’une solide réserve de projets d’infrastructures agricoles ‘bancables’ et accompagner les PME africaines du secteur agroalimentaire dans leurs activités de préparation de projets, afin d’en faciliter le démarrage", peut-on y lire.
Le Fonds qui a l’appui des gouvernements américain, danois et suédois finance les coûts de développement d’un large éventail d’infrastructures agricoles couvrant toute la chaîne de valeur, de la production à la vente, note t-on.
"Les projets ciblés vont des routes de desserte rurale à l’irrigation, en passant par les unités de transformation et de commercialisation, ainsi que les dispositifs de sous-traitance", fait-on savoir la même source.
Le Fonds est axé sur les projets qui contribuent à la sécurité alimentaire, à l’amélioration des revenus et des moyens de subsistance des petits exploitants et à la création d’emplois, ajoute-t-elle.