Le Sytjust boucle un mois de grève et décrète encore un mot d’ordre de 48 heures
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a encore décrété 48 heures de grève renouvelables couvrant les jeudi 16 et vendredi 17 juillet 2020.
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, les travailleurs de la Justice affirment avoir bouclé un mois de grève et être « plus que jamais déterminés à mener le combat de la vérité et du droit pour la Justice et la dignité comme en témoigne leur mobilisation lors de la marche pacifique organisée récemment à Dakar par le SYTJUST ».
Les travailleurs de la justice rappellent que « le fond de la crise n’est rien d’autre que le dessein du Ministre de la Justice de s’en prendre aux acquis des travailleurs de la Justice en représailles aux critiques que le SYTJUST a publiquement formulées à son encontre à l’effet de l’inciter à mettre en œuvre les réformes qu’il a trouvées en place, clé en main »
Le Sytjust dénonce les stratégies conseillées au ministre de tutelle pour contourner leur grève. « Après avoir suggéré au Ministre la remise en cause des droits des travailleurs de la Justice et la radiation du Secrétaire général du SYTJUST, ces saboteurs viennent de proposer une nouvelle impertinence au Ministre. Celle-ci consiste à initier des gendarmes et des agents de l’administration pénitentiaire au métier de greffier au Centre de Formation judiciaire (CFJ) pour pallier le dysfonctionnement du service public de la Justice. »
Le syndicat des travailleurs de toute justice se demande ainsi, « combien de temps cela prendra pour convertir un gendarme ou un agent de l’administration pénitentiaire en un greffier opérationnel? Ne l’avaient-ils pas déjà fait dans un passé récent ? Où sont ceux qu’ils avaient formés auparavant ? »
En attendant, les citoyens sénégalais sont n’ont plus accès à certains services essentiels.