Législatives 2017 - Vote avec les anciennes cartes et récépissé: Idy tance Macky

25 - Juillet - 2017

« Il faut attentivement lire le communiqué du président de la République (en référence à la saisine adressée au conseil constitutionnel). Dans la première phase, il évoque l’article 3 de la constitution en son aliéna 4, qui définit les conditions dans lesquelles s’exerce le droit de vote des citoyens Sénégalais de 18 ans qui jouissent de leurs droits civiques et politiques. Et qui dit que le droit s’exerce dans les conditions définies par la loi. C’est la loi qui définit les conditions d’exercice du droit de vote. Macky Sall ne peut pas, par une lettre adressée au conseil constitutionnel, modifier les conditions qui fixe la loi. Sa lettre n’a aucun sens », campe la tête de liste départementale de "Manko Taxawu Senegaal", (MTS).

Idrissa Seck est catégorique dans "l'Observateur": « Sa démarche s’inscrit dans un plan de fraude plus large qui peut déboucher sur les conséquences très graves. Il envoie son ministre des Finances corrompre publiquement les citoyens et procéder à des achats de conscience au vu et au su de tout le monde. Il envoie son ministre de l’intérieur perturbé le processus électoral pour lui aménager des voies de fraudes ». Ce, pour avertir: « Nous ne l’accepterons pas. Cette dernière manœuvre s’inscrit dans une dynamique de fraude. Sa mission, c’est de produire les cartes d’identité et de les remettre aux citoyens.
Le fait de faillir dans l’exercice de cette mission ne doit pas l’autoriser à chercher d’autres portes pour effectuer sa fraude ».

Les leaders de l’opposition ayant « condamné la perturbation organisée de la production comme de la distribution des cartes d’identités numérisées. La mission de Macky Sall, c’est de fournir aux citoyens les pièces indiquées dans les délais. Ce n’est pas d’échouer dans la distribution des cartes pour s’aménager d’autres mécanismes de fraude à travers la production de documents qui relèvent exclusivement de leur pouvoir à eux et où ils peuvent sélectionner des bénéficiaires comme du temps des ordonnances où des gens en fabriquaient à la pelle pour permettre à de faux électeurs d’aller voter et bourrer les urnes », tance le président de Rewmi. Avant de conclure: « C’est ça qui est derrière ce plan. C’est ça que nous soupçonnons. Nous rejetons fermement cette démarche ».

Autres actualités

03 - Février - 2018

Le Partenariat mondial pour l’éducation dit avoir ’’marqué un grand coup’’ à Dakar

Le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE, en anglais) "a marqué un grand coup’’ à Dakar, à l’occasion de la 3e conférence...

03 - Février - 2018

Macron au Sénégal: des fonds pour l’éducation, Pré-exploitation du TER, Airbus pour Air Sénégal, Partenariat Auchan-Supdeco

Macky Sall et le chef de l’État français, Emmanuel Macron, ont coprésidé ce vendredi la troisième conférence du « Partenariat mondial pour...

03 - Février - 2018

Me El Hadj Diouf sur son exclusion du tribunal : «mes mots n’arrangeaient pas le juge»

Me El Hadj Diouf n’en a pas encore terminé avec l’affaire Khalifa Sall, alors qu’il lui est désormais interdit de plaider dans cette affaire. Le juge Malick...

03 - Février - 2018

TRANSMISSION DU VIH DE LA MÈRE À L’ENFANT UNE BAISSE DE 4,4 POINTS NOTEE EN 2017

De 7,7 % en 2012, le taux de transmission du VIH mère-enfant est passé à 3,3% en 2017, soit une baisse 4,4 points. C’est ce qui est ressorti du plan de...

02 - Février - 2018

Procès Khalifa Sall: le tribunal rejette toutes les exceptions d'incompétences

Le juge Malick Lamotte qui disait disposer de suffisamment d’éléments pour donner le verdict à propos des exceptions soulevées par les parties vient de le faire....