Législatives du 17 novembre : Khalifa Sall et Cie ont déposé une requête en procédure d’accélérée devant la cour de la CEDEAO

26 - Septembre - 2024

La Cour de Justice de la CEDEAO a été saisie d’une demande au fond par, Khalifa Ababacar SALL, Omar SARR, Abdou MBOW, Abdoulaye WILANE, Pape Djibril FALL, Thierno BOCOUM, Modou DIAGNE FADA, Aly Saleh DIOP et Ndiana NDIAYE….tous membres de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

Dans la requête introductive, les requérants ont exposé des violations des droits de l’homme articulées autour des droits suivants :
- Violation de leurs droits civils et politique ;
- Violation du protocole additionnel sur la bonne gouvernance ;
- Violation des règles de transparence et de bonne gouvernance ;
- Violation de la Constitution de la République du Sénégal
- Violation des articles LO.190 L.176, L.183, L.68, L.54 al 4 du Code électoral de la République du Sénégal ;

Khalifa Sall et Cie demandent à la Cour dans la requête initiale de fond de constater les violations multiples et répétées des droits de l’homme ainsi que des droits civils et politiques et entre autres également du Pacte International Relatifs aux Droits Civils et Politiques, de la Constitution de la République du Sénégal, du Code Electoral de la République du Sénégal.

Ils invitent aussi à la Cour de la CEDEAO à dire puis juger que les décrets 2024-1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, le décret 2024-1982 du 13 septembre 2024 portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour les élections législatives anticipées du 17 novembre ainsi que tous autres textes subséquents sont de nature à violer et violent effectivement non seulement l’ensemble des textes visés au soutien de la requête mais portent gravement atteinte aux droits de l’homme et aux droits civils et politiques des requérants. Et que lesdits décrets visés et les textes subséquents ne peuvent servir de fondement pour l’organisation régulière et transparente des élections législatives à organiser après la dissolution de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Les membres de l'ATEL demandent à la Cour de dire à l’Etat du Sénégal d’entreprendre immédiatement les consultations et concertations les plus larges pour une organisation apaisée et transparente des élections législatives anticipées ; d’arrêter le processus électoral et de ne le reprendre qu’une fois toutes les conditions pour ce faire seront réunies avec le consensus le plus large des partis et mouvements politiques.
Ils demandent également à la Cour de la CEDEAO de mettre toutes les dépenses à la charge de l’État du Sénégal.

Autres actualités

08 - Février - 2020

Pape Ibra Kébé, l’auditeur du COUD répond à Mahammad Boun Dionne : « Je ne suis pas un Toubab »

L’auditeur du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (Coud) sort de sa réserve. Pape Ibra Kébé pour ne pas le nommer répond à Mahammad Boun Abdallah...

08 - Février - 2020

Moustapha Diakhaté invite le Président Macky Sall à recevoir les parents des étudiants bloqués à Wuhan

Le leader de Manko Taxawu Sunu Apr s'exprime enfin sur la polémique des étudiants sénégalais bloqués dans l'épicentre de l'épidémie du...

08 - Février - 2020

Coronavirus : Manque de moyens ou manque de volonté de l'Etat du Sénégal

Le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck apporte son soutien aux Sénégalais, établis à Wuhan, qui demandent leur rapatriement. Pour lui, l’Etat ne devrait...

08 - Février - 2020

Détournement à l’Asbef : le Parquet ouvre une enquête

Le Parquet de Dakar a ouvert une information judiciaire pour détournement de fonds et voies de faits contre Myriam Makeba Mingou, directrice exécutive de l’Asbef, suspendue de...

01 - Février - 2020

Les Rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des Comptes officiellement remis à Macky Sall

La Cour des comptes a remis officiellement hier vendredi ses trois rapports au Chef de l’État pour l’exercice 2015, 2016 et 2017. Plusieurs dysfonctionnements sont notés...