Législatives: «Y’en a marre» à l’assaut de l’Assemblée nationale avec «Ifanan» pour «un nouveau type de député»

11 - Avril - 2017

Législatives: «Y’en a marre» à l’assaut de l’Assemblée nationale avec «Ifanan» pour «un nouveau type de député»

Fadel Barro, Thiat, Malal Talla dit «Fou malade» et Cie n’entendent pas rester spectateurs aux prochaines élections. Le mouvement «Y’en a marre» est en train de tisser sa toile pour siéger à l’Assemblée nationale. Dans une sorte de manifeste dont «Wal fadjri» a obtenu copie, le mouvement dénommé «Ifanan» décline sa vision, sa raison d’être et ses valeurs.

Dans sa vision par exemple, le mouvement rêve d’un Sénégal «prospère, modèle de laïcité, de citoyenneté et de spiritualité, construit par ses enfants épanouis, où l’équité, la démocratie, les droits fondamentaux, les libertés et la dignité humaine sont préservés et promus».

Dans sa mission, «Ifanan» précise qu’il est un mouvement qui promeut une citoyenneté active et politiquement engagée. «Il est indépendant et non partisan, équidistant des partis politiques mais ouvert. «Ifanan» adopte, dans toutes ses actions et ses prises de position, la réflexion stratégique, la bataille des idées, une démarche participative et inclusive afin de bâtir des consensus forts et durables. «Ifanan» est une force sociale de proposition et de reconstruction», peut-on lire dans le document signé par Fadel Barro, le coordonnateur du mouvement «Y’en a marre», Moustapha Gueye alias Petit Gueye, maire de Sokone et porte-parole du mouvement, Mamadou Lamine Dianté, ancien Secrétaire général du SAEMS – CUSEMS.

«Ifanan» qui a pour mission «de porter les citoyens au pouvoir et de remettre au travail les Institutions», ambitionne «de mettre en œuvre des projets de transformation sociale et institutionnelle, à ancrage politique, culturel, économique et environnemental».

Expliquant sa raison d’être, le mouvement explique que «notre pays a connu deux (2) alternances politiques sans effet positif notable induit sur les comportements et les pratiques des acteurs politiques. La précarité persistante et grandissante des conditions de vie des populations des banlieues et des terroirs de l’intérieur contraste d’avec les richesses immenses et indues des dirigeants politiques, actuels ou anciens, gestionnaires des deniers publics».

Aussi, ajoutent Fadel Barro et Cie : «La carence de l’Assemblée nationale dans l’exécution de ses missions (approbation du budget, contrôles de l’action gouvernementale, etc.) est notoire. Le Parlement est devenu au fil des alternances, une Assemblée des partis politiques dont les représentants excellent dans les «khoulo» et les «Tessanté». Les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, aspirent à une nouvelle offre d’un Parlement rénové avec un nouveau type de député imbu de valeurs et d’engagements citoyens… ».

Autres actualités

18 - Mai - 2019

Macky Sall, à l’épreuve des conclusions

Une des conditions posées par le Front de résistance nationale (Frn) pour prendre part au dialogue politique, reste l’engagement écrit du président de la...

18 - Mai - 2019

L'Etat met le fisc aux trousses de Madické Niang et bloque ses comptes

Madické Niang, qui "écrasait tout sur son passage" durant la campagne électorale de février dernier, a certainement oublié le Fisc. Ce dernier a tout simplement...

18 - Mai - 2019

Accidents mortels de la circulation: Oumar Youm fait le bilan du " massacre" routier

En visite de prise de contact avec les services, directions et structures sous la tutelle du ministère des Infrastructures, des Transports terrestre et du Désenclavement, Oumar Youm...

18 - Mai - 2019

BABACAR DIOP (FDS) : "POURQUOI L’OPPOSITION DOIT BOYCOTTER LE DIALOGUE POLITIQUE"

"Si Macky Sall veut un dialogue franc et sincère, il doit poser des actes forts. Ce qui n’est pas encore le cas. L’opposition doit purement et simplement boycotter le dialogue...

17 - Mai - 2019

Magistrature : Ça grogne dans les parquets

Des juges n'ayant jamais fait le parquet bombardés procureurs généraux dans les Cours d'appel. Cette trouvaille, qui a débuté sous le règne de Me Sidiki...