Les cas de maladie rénale en hausse à Kaolack (néphrologue)

08 - Mars - 2018

Le docteur Adama Cama, chef du service néphrologie de l’hôpital régional de Kaolack centre), a fait état mercredi d’une progression de la maladie rénale dans cette région centre du pays, avec un nombre de personnes atteintes passé de 151 en 2014 à 461 à la fin de l’année 2017.

"Actuellement, si on se base sur les données hospitalières à notre disposition, on peut dire que la maladie rénale progresse à Kaolack. En 2014, on en était à 151 cas, à la fin de l’année 2017, on s’est retrouvé avec 461", a déclaré le docteur Cama lors d’un entretien avec l’APS.

"Ce chiffre va crescendo avec l’augmentation des cas diabète et d’hypertension artérielle qui peuvent constituer des manifestations de la maladie rénale", a-t-elle notamment souligné, à la veille de la célébration de la Journée mondiale dédiée au rein.

Cette hausse des infections liées à la maladie rénale ne s’est paradoxalement pas traduite par une augmentation des capacités de prise en charge du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niasse de Koalack, unique point de traitement de la zone centre du Sénégal.

Cet établissement sanitaire est doté de neuf postes de dialyse pour couvrir les besoins de la région avec une capacité de trois branchements à l’hémodialyse par semaine, au profit de 46 patients au maximum, a-t-on appris sur place.

"C’est un couteau à double tranchant. D’un côté, on a des malades qui sont en dialyse et on ne peut pas les remplacer, et de l’autre, d’autres patients qui en ont besoin également son obligés d’attendre", a commenté le chef du service néphrologie de l’hôpital de Kaolack.

Au total, selon le médecin, 113 patients ayant besoin d’être dialysés sont inscrits sur la liste d’attente mise à jour à la fin du mois de janvier dernier.

"La moitié a été référée vers des structures privées. On n’a pas beaucoup d’informations sur le reste des patients", a indiqué le docteur Cama.

"A Kaolack, a déploré le néphrologue, on sait que beaucoup de patients n’ont pas les moyens de se faire prendre en charge dans le privé. Cela explique que beaucoup décèdent faute de places disponibles à l’hôpital".

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