Les députés adoptent un projet de loi pour réglementer la profession de sage-femme

11 - Janvier - 2017

Les députés adoptent un projet de loi pour réglementer la profession de sage-femme

Les députés ont adopté mardi à l’unanimité un projet de loi qui réglemente l’exercice de la profession de sage-femme au Sénégal et crée l’ordre des sages-femmes et des maïeuticiens.
Le texte a été présenté aux parlementaires par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.
L’adoption de cette loi "va garantir la protection des patients et des nouveau-nés, l’autonomisation des professionnelles et la qualité du service, notamment en ce qui concerne l’accueil dans les hôpitaux", a assuré Mme Seck.
Cette réglementation de la profession de sage-femme concerne à la fois le secteur public et le secteur privé, a-t-elle précisé.
A la suite de l’adoption du projet de loi par les députés, a ajouté Awa Marie Coll Seck, le gouvernement mettra en place un ordre professionnel doté d’"une personnalité juridique" et dénommé "ordre des sages-femmes", qui va jouer "un rôle déontologique, administratif, consultatif et disciplinaire".
Avant d’adopter le texte, les députés ont soulevé des problèmes liés à l’exercice de la profession de matrone.
Selon eux, les matrones doivent également être dotées d’un statut juridique en raison du rôle important qu’elles jouent aux côtés des sages-femmes.
Certains députés ont même dit que les matrones doivent seulement aider les sages-femmes, sans être impliquées dans l’assistance des femmes au moment de l’accouchement.
La ministre de la Santé et de l’Action sociale a par ailleurs indiqué qu’il existe au Sénégal une sage-femme pour 2.684 femmes en âge de donner naissance. "Nous sommes loin du ratio idéal, qui est d’une sage-femme pour 300 femmes", a signalé Awa Marie Coll Seck.
Les députés ont aussi interpellé Mme Seck sur l’exercice sans autorisation des métiers de sage-femme et de maïeuticiens dans les établissements de santé privés.
L’exercice illégal de ces métiers peut être puni d’une amende pouvant varier entre 100 mille et un million de francs CFA.

Autres actualités

16 - Avril - 2020

Covid_19 de ce jeudi 16 avril 2020... 21 nouveaux cas positifs et 4 malades guéris

Le ministère de la Santé et de l'Action sociale fait le point de la situation de l'épidémie de Covid-19 au Sénégal ce jeudi 16 avril 2020... Sur 435...

16 - Avril - 2020

Gestion du Covid-19 par le Macky : Moustapha Diakhaté parle de “Coronapolitique” et “Coronadeal”

Invité de Rfm matin, ce jeudi, l’ancien ministre conseiller Moustapha Diakhaté n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer ce...

16 - Avril - 2020

Seydou Guèye sur le «Parfum de scandale» : «Les gens doivent savoir que l’état d’urgence n’est pas un état d’exception»

Le «Parfum de scandale» relayée par la presse nationale dans l’attribution d’un marché de riz dans le cadre de l’aide alimentaire destinée aux...

16 - Avril - 2020

Aboubakr Bengelloun : Un brûlot qui fait pschitt !

Il y a quelques jours Aboubakr Bengelloun, qui se présente comme « membre de la société civile sénégalaise en France », s’en est pris sur le...

15 - Avril - 2020

Seydi Gassama : « Beaucoup d’hommes d’affaires ont donné de l’argent pour se faire remarquer et recevoir en retour... »

Des donateurs constitués d’institutions, d’entreprises, d’organisations, de particuliers, etc., ont répondu à la solidarité nationale et...