LES FEMMES DE L’OPPOSITION, EN ORDRE DE BATAILLE

07 - Octobre - 2016

LES FEMMES DE L’OPPOSITION, EN ORDRE DE BATAILLE

Les femmes membres du Front pour la défense du Sénégal/ Mankoo Wattu Senegaal emboitent le pas à la conférence des leaders de ce front qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et des associations syndicales et citoyennes. Lors d’une conférence de presse tenue hier, jeudi 6 octobre, au siège du Grand parti, la commission des femmes de Mankoo Wattu Senegaal est montée au créneau pour dénoncer les dérives antidémocratiques de l’actuel régime.

Face aux journalistes, la présidente Nicole Gakou, par ailleurs directrice des structures de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) a craché sur le bilan des quatre années de règne de Macky Sall qui «a réussi la prouesse de faire reculer le Sénégal démocratiquement».

«Depuis un certain temps, les dérives antidémocratiques se révèlent de façon rampante avec les dispositions constitutionnelles taillées sur mesure sans consultations préalables des membres de l’opposition. La révélation au grand jour de scandales économiques, miniers et financiers tranchant net d’avec les principes de bonne gouvernance, les sanctions arbitraires de hauts fonctionnaires sans aucun fondement, le bâillonnement des libertés, les menaces et intimidations à l’endroit des citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir manifesté leur patriotisme», a notamment déploré la porte-parole du jour des femmes de Mankoo Wattu Senegaal.

Poursuivant son propos, Mme Gakou a tenu à informer les tenants du pouvoir que les femmes de Mankoo Wattu Senegaal sont décidées à apporter la riposte à la mesure de ces violations des droits humains et des principes de bonne gouvernance en déclinant un plan d’actions à mener sur l’ensemble du territoire national. «Nous, les femmes de Mankoo Wattu Senegaal, exigeons des autorités le respect de nos libertés, notamment notre droit de manifester et notre droit d’égal accès aux medias du service public comme les libertés publiques que nous garantit la Constitution ».

Dans la même dynamique, elle a exigé « un processus électoral crédible, fiable et consensuel, voire l’arrêt immédiat du pillage de nos ressources ». Et de marteler pour finir : « Nous sommes les mères, les épouses, les sœurs et filles de cette nation. N’ayez aucun doute que nous protègerons notre dignité et la démocratie».

Autres actualités

22 - Mai - 2019

A quoi servent nos engins acquis à coup de milliards ?

Sacré pays que le Sénégal ! Un pays magnifique avec des hommes et femmes qui aiment les palabres stériles. Discuter du sexe des anges pendant qu’ailleurs, on...

22 - Mai - 2019

Lamine Diack encore inculpé pour « corruption active»

Alors que son dossier vient d'atterrir au Parquet national financier de Paris pour un procès, Lamine Diack est secoué par une autre affaire de corruption, selon l'Agence...

22 - Mai - 2019

Ngouda Fall Kane appelle l’Etat à « dépolitiser l’administration financière »

L’expert financier, Ngouda Fall Kane, analyse la situation politique du Sénégal. L’ancien président de la Cellule national de traitement des informations...

22 - Mai - 2019

L’AIBD "pas certaine" d’atteindre sa croissance de l’année dernière (gestionnaire)

L’Aéroport international Dakar Blaise Diagne de Diass (AIBD), avec une croissance de 6,9% en fin avril, n’est pas sûre d’atteindre cette année les 9,77% de...

22 - Mai - 2019

L’AIBD se targue d’un taux de satisfaction de l’ordre de "85%" auprès des usagers

La société LAS, gestionnaire de l’aéroport international Dakar Blaise Diagne (AIBD) affirme avoir enregistré jusqu’à 85% de satisfaction...