LOI SUR LA DOUBLE NATIONALITE AU SENEGAL LA JDS DENONCE SON INCONSTITUTIONNALITE

13 - Août - 2016

LOI SUR LA DOUBLE NATIONALITE AU SENEGAL LA JDS DENONCE SON INCONSTITUTIONNALITE

Le débat sur la double nationalité, suscité par la volonté du pouvoir en place de faire passer une loi imposant aux candidats binationaux ou de double nationalité de renoncer à la nationalité non sénégalaise cinq (5) ans avant l’élection présidentielle à laquelle ils se présentent, ne désemplit toujours pas. Cette fois-ci, c’est la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) qui est montée au créneau, via un communiqué parvenu à Sud Quotidien, pour fustiger la loi qu’elle juge «anticonstitutionnelle».

En effet, Babacar Diop, Sg de la Jds et compagnie, estiment que cette loi «est une argutie juridique de plus pour barrer la route à de potentiels adversaires qui constituent une menace pour le président Macky Sall». Pour eux, «le régime actuel, après plus de quatre années d’exercice du pouvoir, semble s’affoler au point de s’embourber dans ce chemin sinueux». Par conséquent, ils trouvent que «l’anti-constitutionnalité d’une telle loi ne saurait souffrir d’aucun doute».

Pour cause, Babacar Diop et cie indiquent, dans la note, que «notre Charte fondamentale, en l’état actuel, n’exige du candidat à l’élection présidentielle, qu’il soit “exclusivement de nationalité sénégalaise“». Pour eux, la renonciation à la double nationalité peut se faire à tout moment, jusqu’au jour du dépôt des candidatures. Dans la même veine, la Jds s’interroge «en quoi renoncer à une nationalité non sénégalaise cinq (5) ans auparavant d’une élection présidentielle fournit les garanties d’un patriotisme, d’un engagement et d’un amour sincère d’un candidat pour le Sénégal ?».

Par conséquent, la Jds avertit qu’une «telle loi serait dangereuse pour la stabilité de notre pays. Car elle exclurait des Sénégalais entiers de la vie politique nationale». Pis, les jeunes socialistes restent convaincus qu’une telle disposition «créerait des catégories de Sénégalais, ceux qui peuvent participer à la vie politique et ceux à qui on refuse le titre de citoyens, parce que n’ayant pas assez de sang sénégalais dans les veines». Pour éviter au Sénégal que le pays sombre dans une instabilité, la Jds estime que le chef de l’Etat doit «interroger nos parents Ivoiriens, eux qui ont subi les conséquences désastreuses de l’irresponsabilité des hommes politiques avec plus d’une décennie de violence».

Autres actualités

16 - Avril - 2019

Macky et l'équation Mimi.....

L'actuelle Envoyée Spéciale du chef de l'État a le blues. Pour ne pas dire qu'elle s'éloigne, constate Walf Quotidien, de plus en plus des sphères de...

16 - Avril - 2019

Macky prêt à revoir la date des élections s’il y a un consensus lors du Dialogue

Quelques heures après la confirmation de son élection par le Conseil constitutionnel, Macky avait fait part de son ouverture et avait convié les acteurs à un dialogue...

15 - Avril - 2019

Suppression du poste de PM: Macky Sall va entamer une série de consultations

A la suite de sa décision de supprimer le poste de Premier ministre au Sénégal pour aller vers un régime présidentiel, le chef de l’Etat, Macky Sall va...

15 - Avril - 2019

Flou autour de la nomination de Mame Mbaye Niang

Au Palais, l’annonce de la nomination de Mame Mbaye Niang fait rire. En effet, d’après plusieurs interlocuteurs visiblement pas fans de l’ancien ministre du Tourisme, ce...

15 - Avril - 2019

Panne de son A 330 NEO : Air Sénégal loue un A 380 pour ses vols sur Paris

C'est à bord d'un A 380 que la compagnie Air Sénégal a effectué son vol retour Paris-Dakar. Et, c'est avec ce même appareil, loué auprès du...