Loi sur le parrainage : Y’en a marre demande son retrait et incite l’Etat à un consensus

12 - Avril - 2018

Les "Y’en a maristes" sont sortis de leur mutisme pour dire non à la "régression" démocratique. Déclarant ouvertement qu’ils sont contre le parrainage, ils demandent à l’Etat du Sénégal d’agir autrement, de retirer cette loi et d’aller vers un consensus avec toutes les parties prenantes. À les en croire, si l’Etat choisit sa date, eux, également, choisiront la leur.

«L’Etat veut faire régresser le Sénégal démocratiquement et ça, nous ne l’accepterons pas. Nous demandons à l’Etat d’agir autrement, de retirer cette loi et d’aller à un consensus avec toutes les parties prenantes. C’est ce qui est normal. Si maintenant, ils ne le font pas, et qu’ils choisissent leur date, nous aussi nous choisirons notre date », assène Thiate.

«La position de "Y'en a marre" est claire, nous sommes contre le parrainage. Qu’ils aillent à un consensus. C’est ça la meilleure proposition. Après s’il faut aller régler les questions de partis politiques, les financements de partis politiques, ça intéresse son parti aussi. On aimerait bien savoir d’où est-ce que l'APR trouve son argent? Les Sénégalais ont besoin de le savoir aussi », a-t-il suggéré.

Thiate d’ajouter : «Nous ne sommes pas d’accord sur la forme et la manière volontaire de vouloir exclure certains et de vouloir décider de ce que nous allons faire de notre pays. Nous sommes en démocratie et tout doit se décider de manière consensuelle. Cette assemblée ne peut pas nous garantir cela. Le Conseil Constitutionnel ne peut pas non plus nous le garantir. Nous ne voulons pas de cette loi, c’est clair ».

Selon Fadel Baro, « les Sénégalais n’ont pas fini de faire le point sur l’échec de la campagne des cartes d’identité et d’électeur, voilà que le régime en place cherche à rajouter un point sur le contentieux électoral non encore vidé ».

Poursuivant, Fadel s’est voulu plus clair : «Le souci de rationaliser des candidatures lors des élections, souci d’amener les candidats aux différentes élections à être représentatifs, l’idée d’introduire un critère démocratique à la place de l’argent dans la validation des candidatures sont des points partagés par l’ensemble des citoyens sénégalais. Mais, une loi électorale non-consensuelle, non ! ».

Pour lui, cette position de « j’ai ma majorité, je déroule », ne passera pas. Car dit-il, « cela risque de jeter le doute sur le processus et annonce des contentieux et des violences pendant et après les élections ».

Autres actualités

03 - Avril - 2020

Covid-19 : La distribution de vivres débute dans 3 semaines

La distribution des vivres destinés à aider les familles impactées par le Covid-19 ne démarre pas de sitôt. Selon le ministre Mansour Faye, les opérations...

03 - Avril - 2020

Coronavirus : Macky Sall a promulgué la loi d’habilitation

Le président Macky Sall a promulgué jeudi soir la loi d'habilitation, votée mercredi à l'Assemblée nationale. Le texte va lui permettre de prendre, par...

03 - Avril - 2020

Inquiétude mondiale sur les inévitables pénuries de médicaments

Pénurie de masques. Pénurie de blouses. De bouteilles d’oxygène, de seringues automatiques, de sacs mortuaires. Pénurie de tout. Et maintenant de...

02 - Avril - 2020

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 01 AVRIL 2020

Le Conseil des ministres s’est exceptionnellement tenu ce mercredi 1eravril 2020 en visioconférence, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky...

02 - Avril - 2020

Covid-19 : Cinq nouvelles contaminations et dix guérisons dénombrées jeudi (ministre)

Cinq nouvelles contaminations au coronavirus ont été dénombrées jeudi sur des tests réalisés sur 127 cas suspects, alors que dix patients ont...