Macky en mode cure d'amaigrissement
Le Timonier se sent déjà éreinté. Juste sept ans et quelques mois qu’il conduit ce vaillant peuple. Lui si jeune, né après les indépendances et qui perd déjà de l’énergie. Parce que pour la force, il garde bien la ligne. Ses vaillants travailleurs disent qu’ils ont faim et n’en peuvent plus de la cherté de la vie pendant que son gouvernement parle de taux de croissance. On a beau leur dire à nos autorités que la croissance, ça ne se mange pas, ils s’accrochaient à leurs chiffres qui les menaient sur un nuage. Face donc à des travailleurs qui viennent crier famine, le père de la Nation leur a fait savoir qu’il ne plus rien faire pour eux. Plus question de « niinal » leur « Ceebou Jën », qu’ils se contentent du strict nécessaire. Pas d’augmentation de salaires pour leur faire voir la vie plus belle. Le pays si liquide que l’on nous peignait donc, n’était que leurre. Il nous faut une cure d’austérité. Bref, la diète. Les caisses de l’Etat sont pour le moins trouées. Les prix de l’essence et du ciment, entre autres, vont flamber de même que ceux de bien d’autres produits qui étaient jusqu’ici subventionnés pour ne pas mettre la rue en colère et hypothéquer les chances d’un second mandat. Maintenant que le tour est joué, le Chef peut appuyer sur l’accélérateur. Le gouvernement que l’on voulait serré, est en train de prendre des plis. Croyez- nous, le Chef est dans une situation si inconfortable qu’il s’emmêle les pédales comme quand il explique l’augmentation du prix du ciment par le souci de faciliter l’accès au logement à sa jeunesse. Un prix d’ailleurs que l’on avait bloqué, il y a quelques mois. Le temps que l’élection présidentielle soit dépassée!Ces cinq ans ne seront pas que du bonheur pour nos compatriotes qui ont voté à 58 % pour l’homme qui nous promettait l’Emergence ! Et qui à présent nous contraint à la diète en plus de nous promettre la cravache ! Il nous faudra bien nous serrer la ceinture. En attendant de voir le Chef avec moins d’embonpoint. Là, on pourra le croire sur le déficit des caisses de l’Etat.