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Macky remet les pendules à l'heure: «Je ne peux pas gérer tous les jours les préoccupations des Sénégalais et… »

19 - Juin - 2017

Macky remet les pendules à l'heure: «Je ne peux pas gérer tous les jours les préoccupations des Sénégalais et… »

Le Président Macky Sall a abordé l’organisation des élections législatives lors d’une rencontre avec des caciques de son régime tenue en milieu de semaine dernière. Il en a profité pour dire ses vérités à l’opposition mais surtout à certains membres ou alliés de son parti qui ont fait des listes parallèles. D'un ton posé mais ferme, Macky en a profité pour remettre les pendules à l’heure.

Le président a d’abord précisé à l’endroit de ses détracteurs de l’opposition qu'il "a jamais eu peur de faire face. Et à chaque fois qu’il a fallu faire face, (il l'a) fait". "Mais il faut que l’on soit clair: je n’utiliserai jamais le Pouvoir que Dieu et les sénégalais m’ont donné pour écraser un adversaire politique. Je ferai toujours face mais dans le respect des règles», a-t-il lancé.

"Le plus important pour (lui), étant de gérer les préoccupations des sénégalais où qu’ils se trouvent", selon ces propres termes. "C’est la seule bataille qui vaille. Les sénégalais m’ont élu et je dois leur soumettre un bilan. Je me bats nuit et jour pour satisfaire leurs doléances. S’ils m’accordent encore cette confiance qu’ils m’ont donné lors des pro-chaines échéances, tant mieux. Le jour où je n’aurai plus cette confiance, je respecterai leur décision», a-t-il soutenu.

L’occasion était ainsi trouvée par le chef de l’Etat pour aborder le limogeage d’Abdou Nguette puis de deux (2) de ses collaborateurs à la Présidence et du Secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire qui ont confectionné des listes parallèles alors qu’ils sont membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

« Je ne peux pas gérer tous les jours les préoccupations des sénégalais et accepter de perdre du temps sur des détails. Je me considère comme un père de famille dans le parti, c’est-à-dire que je privilégie avant tout la conciliation. Mais j’ai l’impression que certains confondent esprit de conciliation et faiblesse. Je ne tolérerais plus certains comportements. On ne peut pas dire qu’on est dans la coalition de la majorité et avoir un comportement fractionniste. Ceux qui ne sont pas contents et qui font des listes parallèles n’ont qu’à être logique avec eux-mêmes et rejoindre l’opposition. En ce moment, nous ferons face encore», a-t-il poursuivi dans les colonnes de « Libération ».

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