">

Macky Sall déclaré vainqueur avec 58,27 % des suffarges

28 - Février - 2019

Macky Sall a remporté la présidentielle de dimanche dernier avec 58,27% des voix selon les résultats officiels provisoires publiés jeudi par la Commission nationale de recensement des votes.

Le président sortant devance l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, crédité de 20,50 % des voix mais dont les membres de la coalition électorale jugent inéluctable un second tour de scrutin au regard des chiffres des procès verbaux qu’ils disent détenir.

Ousmane Sonko est arrivé 3e avec 15,67% des 4.383.870 suffages valablement exprimés sur 4. 426.344 votants parmi un total de 6. 683. 043 inscrits, soit un taux de participation de 66,23%.

Les deux derniers candidats, El Hadj Sall dit El Hadj Issa Sall, et Madické Niang, ont obtenu respectivement 4,07 et 1,48% des voix.

Si la victoire de Macky Sall est confirmée par le Conseil constitutionnel, juge des élections, Macky Sall entamerait un second mandat de 5 ans, sept ans après son arrivée au pouvoir le 25 mars 2012.

Ce géologue de formation, passé par And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), a auparavant connu une ascension fulgurante, de directeur de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) à président de l’Assemblée nationale, avant une traversée du désert qui l’a finalement mené au palais de la République.

Ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Hydraulique (mai 2001 à novembre 2002), puis ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales (août 2003 à avril 2004), il accède à la primature en avril 2004, sous le règne de son mentor, l’ancien président Abdoulaye Wade, poste qu’il occupera entre avril 2004 et juin 2007.

Il contribue, en tant que directeur de campagne, à la réélection du président Wade en 2007, mais n’est pas reconduit à la tête du gouvernement, héritant plutôt de la présidence de l’Assemblée nationale.

Il est sommé de démissionner de ce poste après qu’il a voulu faire auditionner Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade sur l’Agence de l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI). Son mandat, de cinq ans, est alors réduit à un an et son poste de numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS) lui est également retiré.

Accusé de blanchiment d’argent puis blanchi, il prend ses distances du PDS et crée sa propre formation politique, l’Alliance pour la République (APR), l’instrument de son arrivée au pouvoir en 2012.

Autres actualités

16 - Avril - 2020

Covid_19 de ce jeudi 16 avril 2020... 21 nouveaux cas positifs et 4 malades guéris

Le ministère de la Santé et de l'Action sociale fait le point de la situation de l'épidémie de Covid-19 au Sénégal ce jeudi 16 avril 2020... Sur 435...

16 - Avril - 2020

Gestion du Covid-19 par le Macky : Moustapha Diakhaté parle de “Coronapolitique” et “Coronadeal”

Invité de Rfm matin, ce jeudi, l’ancien ministre conseiller Moustapha Diakhaté n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer ce...

16 - Avril - 2020

Seydou Guèye sur le «Parfum de scandale» : «Les gens doivent savoir que l’état d’urgence n’est pas un état d’exception»

Le «Parfum de scandale» relayée par la presse nationale dans l’attribution d’un marché de riz dans le cadre de l’aide alimentaire destinée aux...

16 - Avril - 2020

Aboubakr Bengelloun : Un brûlot qui fait pschitt !

Il y a quelques jours Aboubakr Bengelloun, qui se présente comme « membre de la société civile sénégalaise en France », s’en est pris sur le...

15 - Avril - 2020

Seydi Gassama : « Beaucoup d’hommes d’affaires ont donné de l’argent pour se faire remarquer et recevoir en retour... »

Des donateurs constitués d’institutions, d’entreprises, d’organisations, de particuliers, etc., ont répondu à la solidarité nationale et...