Macky Sall diabolisé au Sénégal, loué dans le monde

24 - Février - 2017

Macky Sall diabolisé au Sénégal, loué dans le monde

Contre l’APR et ses alliés, tous les partis qui ne sont pas de la mouvance présidentielle font sonner leurs étriers. Ce n’est pas un combat de programmes et de style de gouvernance entre une Droite et Une Gauche. C’est une question de survie politique. Le champ politico-médiatique étant en ébullition, les bonnes performances de Macky Sall passent inaperçues. Seuls en parlent les média d’Etat et ceux qui relèvent de son obédience politique. La presse, la société civile et la majorité des Sénégalais ne voient que les failles, les erreurs, les infirmités, les échecs, les déconfitures et les anomalies de pouvoir.

En conséquence, au Sénégal, Macky Sall est diabolisé. Son pouvoir est assombri. Son régime est accusé de tous les scandales et perversions relevés par des Organes de Contrôle. Les citoyens sont, en majorité, déçus. Malgré une volonté de bien faire, Macky est dos au mur. Son parti est englouti dans la pagaille. L’opposition et ses chefs de parti ne lui font aucun cadeau. La société civile le met au banc des accusés. L’opinion publique le contrarie. Il est pris comme un démon au Sénégal alors qu’il est considéré comme un ange ailleurs.

Diabolisé au Sénégal pays

Macky Sall a vraiment mal. Il empaquète tous les actes désastreux des responsables arrogants, hautains et effrontés de l’APR qui se singularisent par un langage public ordurier. La Nation lui impute l’impertinence de l’adoubement de parvenus qui outragent par leur désinvolture, leurs dispendieux trains de vie et leur irrespect envers l’esprit public. Le désenchantement prend de l’ampleur. Chaque Ministre charrie en lui des échecs qui mettent en naufrage l’espoir dont rêvaient les Sénégalais.

L’image de maquis dont la sonorité s’accommode aisément du prénom Macky, est une calamité. Son parti est une brousse. Chacun s’y donne le droit d’alimenter, une pagaille soit par des énormités dans les média, soit par des dérapages qui portent atteinte à l’image de l’Etat et aux Institutions. Les propos désobligeants de Diène Farba, de Mariama Sarr et de Awa Gueye à Kaolack contre Aminata Touré, les bévues impunies de Farba Ngom, les sottises de cette Marième Thiam Babou, les fadaises de Youssou Touré, les fautes de Aliou Sall, les fariboles de Yaxam Mbaye, les sordides violences de positionnement, entre autres vilénies, lui sont imputés.
Pire, des rapports scandaleux qui dénudent les pickpockets de finances publics sont mis au frigo. Macky Sall est pris comme le responsable des dérives des gens de son parti et comme un protecteur de prédateurs. Attaqué, défié, vilipendé, rouillé de critiques acerbes, assailli par des voix déstabilisatrices et des plumes affaiblissantes, il est diabolisé, dénigré et médit sur la base de faits négatifs qui ne disculpent pas sa responsabilité. La presse internationale s’en étonne car sur la scène mondiale, il est paradoxalement loué et magnifié.

Applaudi hors de son pays

Nul n’est prophète chez soi, dit la maxime. Macky Sall en sait quelque chose. Regardé à la loupe, jugé dans ses moindres actes, critiqué avec acerbité et écossé par l’écrasante majorité des Sénégalais, il est curieusement considéré dans beaucoup de pays africains et européens et au sein des Organisations internationales comme un chef d’Etat exemplaire et modèle. Quel paradoxe !

En Gambie, il est un ange et un libérateur. Dans la CEDEAO, il est un difficile homme de principe qui ne rompt pas. En Mauritanie, au Mali et en Guinée Conakry, il est pris pour une force diplomatique martiale qui œuvre à un leadership sénégalais. Le Maroc l’ovationne. Des pays leaders aux dirigeants crédibles le louent et saluent sa volonté d’imposer davantage le Sénégal.

Il impressionne la DG du FMI par l’ingéniosité de ses répliques. On en juge : « Vous êtes féministe ? », lui demande Christine Lagarde face aux micros. « Non. Je suis humaniste », répond Macky. « Donc comment peut-on aider l’Afrique ? », consulte la DG. « En écoutant l’Afrique », réagit le Chef de l’Etat sénégalais. « Vous êtes impressionnant Monsieur le Président de la République », conclut Christine Lagarde en le regardant curieusement.

Et lors de ce séjour aux Etats-Unis, il reçut de la Chambre de Commerce de New-York, un Prix d’Excellence pour ses performances économiques. A la COP22 de Marrakech, il est ovationné. En Décembre 2016, Paris lui étale ses tapis rouges. La Chine le glorifie et attend sa visite officielle. A l’ONU, il est complimenté. A l’UA, malgré la récente conspiration, il est amodié pour ses audaces diplomatiques.

Mais malgré cette popularité internationale, son audimètre et son audimédia sont en déclin au Sénégal. Son poids électoral est menacé. Il devrait revenir sur terre, sur sa terre, et retourner vers les siens. Le temps presse. Il en a intérêt !

 

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