Macky Sall répond à ses détracteurs : «Il est facile de parler de pétrole et de gaz de raconter du n’importe quoi

12 - Décembre - 2018

Macky Sall s’est encore une fois prononcé sur le débat relatif à la gestion des ressources naturelles. En effet, lors de la présentation de son livre «Le Sénégal au Cœur», il s’est attaqué à ses détracteurs.

«Il est facile d’être là et de parler du pétrole et du gaz et de raconter n’importe quoi. Quand on dit, oui, le Sénégal a perdu 90 milliards, 100 milliards dans une transaction, c’est qu’on ne comprend rien de ce que l’on dit. On n’a pas la modestie d’aller d’abord se documenter avant de parler au public. Il faut avoir un minimum de retenu et de respect vis-à-vis du public aussi, on ne peut pas raconter n’importe quoi et n’importe comment», martèle-t-il.

Il affirme ainsi que la loi sur la répartition des revenus tirés de ces ressources sera votée d’ici à mi-janvier. «Soyez sûr que nous ferons voter avant la mi-janvier la loi sur la répartition des revenus du futur. La loi a été déjà adoptée, c’est mon agenda depuis un mois qui n’a pas encore permis que nous réunissions le Cos/pétrogaz pour partager les idées avant de le soumettre à l’examen du parlement», rassure-t-il.

A l’en croire, «ces ressources nous allons les sécuriser, malgré le débat malsain qu’on a voulu entretenir sur ces richesses. L’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) ne s’y est pas trompée. Nous n’avons donné du sucre ni à l’Itie ni à aucune entité pour classer le Sénégal premier».

«Aujourd’hui, tous les revenus, non seulement, sont publiés. Mais, tous les actionnaires de sociétés sont connus et publiés. Tous les contrats miniers comme pétroliers sont publiés. Il n’y pas de secret», précise-t-il.

Il ajoute : «Quel est le pays en Afrique qui a traité de cette question avant d’arriver aux premières productions ? Nous réfléchissons déjà sur comment gérer ces revenus futurs, comment faire en sorte que le contenu local, la gestion de l’environnement pétrolier et gazier puissent profiter également aux nationaux à travers une loi qui fera obligation aux acteurs d’être associés. Evidemment, il faut aussi éviter de privilégier des personnes qui pensent qu’elles ont aussi droit à tous, parce que, simplement, elles se disent privées. Nous allons veiller à ce que tout l’environnement parapétrolier national puisse profiter au Sénégal».

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