Malick Gakou face à « l’instrumentalisation politique »

01 - Mars - 2018

« Nous demandons solennellement au Président de la République de quitter avec son ministre de la Justice le Conseil supérieur de la magistrature afin de garantir une véritable expression d’une vie judiciaire en harmonie avec les principes fondateurs d’une justice de l’éthique et de la morale au nom du Peuple», ont d’emblée soutenu Malick Gakou et ses camarades du Grand parti.

Pour cela, ils demandent «au Président Macky Sall d’être en phase avec l’une des recommandations phares des Assises nationales pour la mise en place d’une Cour constitutionnelle garante deslibertés et de l’expression d’une démocratie moderne, humaniste, porteuse de progrès et de développement, au service exclusif du Peuple sénégalais». Comme preuves, ils font allusion «aux tentatives d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques», citant le procès du maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.

C’est pourquoi, ils considèrent l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs «comme des axes primordiaux du programme de réforme de la gouvernance et du développement de notre pays». Non sans dire que «la mise sous tutelle de la justice, sous le joug de l’Exécutif, constitue une entrave à l’expression vivante d’une justice au service du Peuple dans l’équité et la morale qui doivent gouverner les vertus d’une République moderne, des valeurs et du progrès».

Poursuivant, Malick Gakou et ses camarades de faire savoir à travers une déclaration que : «L’annonce par le ministre de la Justice de la mise en place d’un Comité de concertation sur la modernisation de la justice est une fourberie de plus dans l’optique de divertir l’opinion nationale et les forces vives de la Nation afin de se donner du répit et de ne rien faire dans ce domaine si vital pour la vie de la Nation, comme ce fut le cas dans les autres secteurs». Sous ce rapport, avertissent-ils, «les patriotes et les forces républicaines sont suffisamment avertis de la capacité du gouvernement à multiplier les commissions de diversion face à son incapacité à apporter des réponses concrètes et précises aux interpellations dirimantes du Peuple sénégalais.»

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