MANKKO WATTU SENEGAL «NOTIFIE» A MACKY SES «IRREGULARITES»

10 - Novembre - 2016

MANKKO WATTU SENEGAL «NOTIFIE» A MACKY SES «IRREGULARITES»

Regroupée autour du Front Mankko Wattu Senegal, l’opposition a fait face à la presse hier, mercredi 9 novembre pour contester leur non implication dans le processus électoral en vue des prochaines élections législatives. Selon El Hadj Malick Gackou et ses camarades, toute une nébuleuse entoure l’organisation des prochaines législatives. Aussi ont-ils adressé une lettre au président de la République, Macky Sall, pour lui notifier les «irrégularités» notées.

Toute une nébuleuse entoure l’organisation des prochaines élections législatives. C’est la conviction de l’opposition réunie au sein du Front Mankko Wattu Senegal qui était en conférence de presse hier, mercredi 9 novembre. Suffisant pour qu’El Hadj Malick Gackou et ses camarades, adressent une lettre au président de la République, Macky Sall. Ce courrier est un condensé de toutes les «anomalies» liées à l’organisation de ces échéances électorales.

Pour l’opposition, de la manière d’obtention de la carte nationale d’identité en passant par le manque de représentativité des partis politiques dans les commissions d’obtention de ces cartes jusqu’au refus de l’audit du fichier électoral, il y a un «flou total». Selon le président de la commission électorale du Front Mankko Wattu Senegal, Oumar Sarr, «le fait d’exiger une photocopie de la carte nationale d’identité pour l’obtention de la nouvelle pièce est une manière d’éliminer des électeurs car, dans beaucoup de villages, il n’y a pas de photocopieuses».

Pis, dit encore Oumar Sarr, l’ignorance de la date de la tenue des prochaines élections législatives fait que la «situation est ingérable». Pour cause, relève-t-il, «nous ne savons pas c’est pour quand le dépôt de la caution et des listes. On dirait que le gouvernement cache quelque chose». Toutefois, conformément aux textes qui régissent le Code électoral, le Front Mankko Wattu Senegal a fait savoir que les prochaines élections législatives devront se tenir entre le 1er mai et le 10 juin 2017.

El Hadj Malick Gackou et camarades ajoutent aussi qu’il n’y a pas de dialogue dans le processus électoral. Ce qui fait d’ailleurs dire à Mamadou Diop Decroix que «depuis 25 ans, c’est la première fois que le gouvernement met en place un processus électoral sans l’accord de son opposition». Et d’ajouter qu’ils «ne vont pas accepter le paiement de 10.000 F Cfa pour l’obtention de la carte d’identité biométrique et ils vont sortir dans la rue, si rien n’est fait».

Malgré les «difficultés notées», Oumar Sarr appelle les sénégalais à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales et promet de mettre en place des comités de veilles dans tous les départements.

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