Manko vs Benno : panique dans le Macky, Inquiétude hors du Macky

22 - Mai - 2017

Manko vs Benno : panique dans le Macky, Inquiétude hors du Macky

Le défi a été grandement relevé. Les Cassandre ont échoué. La dynamique unitaire se confirme. L’opposition réunie dans Manko Taxawu Sénégal a relevé le défi de la mobilisation, avec une argumentation politique légitimée par le contexte pré-électoral. Ceux qui misaient sur son interdiction ont vu leur calcul avorté. Manko Taxawu Sénégal l’a tenue et l’a bien réussie. Il a relevé le défi de l’unité et de la mobilisation, la géopolitique sénégalaise n’étant jamais figée.

Ceux qui se menaient une guerre atroce à cause d’un contexte différent de celui d’aujourd’hui, se sont alliés, contraints de s’unir, en raison de la délicatesse de la situation actuelle. Pape Diop, Idrissa Seck, Khalifa Sall (par Bamba Fall), Malick Gackou, Oumar Sarr du PDS, Hélène Tine, Jean-Paul Diaz, Cheikh Bamba Dièye, Me El Hadji Diouf, Mamadou Lamine Diallo, ainsi que la forte jeunesse politique de leurs partis et Mouvements, ont uni leur parole et leur force.

La manifestation du Vendredi 19 Mai 2017 restera gravée dans le granit de l’histoire pour avoir lourdement pesé sur l’esprit public. Et l’image de cette foule gigantesque mobilisée sans l’usage abusif de bus de Dakar Dem Dikk, sans perdiem de déplacement et sans processions de Ndiaga-Ndiaye aux frais des organisateurs, a créé fini la panique des Mackysards qui répliquent vaporeusement pour arrêter des vagues par de piètres niaiseries.

La panique des Mackysards

La panique envahit le Macky. Il ne faut ni en rire, ni s’en glorifier. C’est une panique normale et même responsable. Quand, dans la jungle, on perçoit le rugissement de lions, de panthères, de tigres et de léopards, il est normal que « le lion qui dort » au giron de hyènes et de chacals et que tous les félins nigauds paniquent et se mettent aux aguets. La jungle politique est maintenant féroce. C’est tuer ou être tué. La couleur politique n’importe plus. Deux camps se font face. Seulement, jamais le camp qui tient le cerveau de décisions n’est aussi affaibli par des défections et par une série de bourdes et de forfaitures.

Naturellement, avant que le sifflet ne soit donné, hurlements, tumultes, vociférations et gémissements se font entendre. En menant un jeu de calembour, le Paroleur de l’APR compare cette gigantesque manifestation à un « taxawalu », faisant tomber le masque d’un camp paniqué jusqu’à perdre la pertinence. Et des Mackysards se succèdent en répliques pusillanimes, anxieuses et timorées qui ne font malheureusement que consolider l’esprit gagneur de Manko Taxawu Sénégal qui ne cache pas non plus ses inquiétudes.

Des Inquiétudes de Manko

Le retour de Karim Wade au Sénégal et surtout la libération immédiate du Maire Khalifa Sall, ont été au cœur des revendications politiques de Manko Taxawu Sénégal. Mais l’opposition n’a pas manqué d’arguments contre Macky Sall, l’APR et Benno Bokk Yakaar. Les forfaitures sont nombreuses. Le parti-pris dans le domaine de la reddition des comptes est flagrant.

Les gens du Macky qui devraient se taire sont ceux-là mêmes qui enfoncent le clou par des répliques irréfléchies et des propos arrogants qui noircissent et ne cessent de noircir le pouvoir.

Et ils sont nombreux, les gens du Macky, à poser des actes attentatoires à la bonne gouvernance prônée par leur mentor, outrageants à l’esprit républicain et à tenir des propos impertinents qui portent préjudice à Macky Sall, à l’APR et à Benno Bokk Yakaar. Mais malgré son exploit de mobilisation du 19 Mai 2017, Manko Taxawu Sénégal est anxieux sur la transparence du scrutin. Des soupçons de fraude, d’artifice et d’imposture sont brandis.

Il en est ainsi dans toutes les démocraties tropicales. Après avoir récusé en vain le Ministre de l’Intérieur, Responsable politique APR partisan et organisateur des élections, l’opposition s’inquiète. La mise à l’écart de la CENA, organe de supervision du processus électoral, serait bien louche. Ce ne fut pas le cas avec Wade. Pire la lenteur de la distribution des cartes d’électeur est suspectée. Ainsi, autant Manko Taxawu Sénégal bande les muscles, autant il pose un regard soupçonneux sur le processus électoral, prêt à tout.

Macky s’y mêle pour….

Toute élection politique concerne le Président de la République, le régime sénégalais est exclusivement présidentiel. Macky Sall en est conscient. Des élections locales maintiennent la force présidentielle si elles sont avantageuses au Président de la République. Elles la fait claudiquer si elles lui sont défavorables. Et, les élections législatives annoncent son déclin si elles lui sont antithétiques, dommageables et incommodantes. Macky ne peut être politiquement, moralement et même psychologiquement impassible et impavide face à un Parlement qui lui ferait un procès. Il est alors obligé d’entrer dans le combat des Législatives pour sauver ce qui lui reste en 2019.

Autres actualités

25 - Juillet - 2018

Réaction du Pm à l’insécurité alimentaire : BOUN RATE SA CIBLE – Le Pm : «Le milliard a été décaissé depuis N mois»

Le Premier ministre invoque des données dépassées pour tenter d’apporter la contradiction au journal Le Quotidien. Ce dernier lui exhibe les minutes d’une...

24 - Juillet - 2018

Malick Gackou:" Macky Sall expose le Sénégal à un gros danger "

Jamais le Sénégal n’a été exposé à un aussi gros danger que celui que le Président Macky SALL fait planer sur le pays. A sept mois du...

24 - Juillet - 2018

BFEM 2018: Plus de 193 000 candidats démarrent les épreuves ce mardi

Après le Bac, les examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) vont débuter ce mardi...

24 - Juillet - 2018

Le rejet de Karim Wade sur les listes électoral atterrit devant la Cour suprême

Les avocats de Karim Wade s’insurgent contre la décision du tribunal hors classe de Dakar qui s’est déclaré incompétent à se prononcer sur la...

24 - Juillet - 2018

Rejet de son inscription: Karim va saisir l’Onu et la Cedeao

Karim Wade ne baisse pas les bras. Il nous revient que Wade-fils compte saisir très prochainement l’Onu et la Cedeao pour «faire respecter ses droits». Ce n’est pas...