Marche devant le ministère de l’Intérieur : Dog bummi gacce défie «Ousmane Ngom»

09 - Octobre - 2018

Le front Dog bummi gacce tient une marche ce vendredi 12 octobre du ministère de l’Intérieur aux grilles du Palais. Babacar Diop et Cie avertissent contre toute interdiction.
«Aucun arrêté prefectoral ne peut empêcher la tenue de notre manifestation. Il vaut mieux l’encadrer que de tenter de l’interdire, car un préfet ne peut arrêter un Peuple décidé à marcher vers la liberté et la dignité.» C’est le défi lancé hier par le front Dog bummi gacce (briser les chaînes de la servitude) à l’endroit du préfet de Dakar. Qui va sans doute brandir l’arrêté Ousmane Ngom comme il l’a fait pour toutes les manifestations des leaders de l’opposition dans ce périmètre. Ce mouvement mis en place il y a quelques semaines compte en effet tenir une marche vendredi 12 octobre du ministère de l’Intérieur, à partir de 15h, jusqu’aux grilles du palais de la République. Ce jour sera considéré, selon Babacar Diop, coordonnateur dudit front, comme la «Journée nationale de la dignité et de la démocratie (Jndd)». M. Diop d’avertir : «Nous demandons solennellement au président de la République de prendre ses responsabilités pour assurer l’encadrement dans la paix et le calme. Sinon, il sera le seul et unique responsable de tout ce qu’il en adviendra.» Il s’agit pour eux de «dénoncer les dérives dictatoriales du pou­voir par une série d’actions, de défendre la dignité et la démocratie, de sauver nos institutions républicaines, d’exiger la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, la démission du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, la restitution des cartes nationales d’identité, l’organisation des élections libres et transparentes, surtout à Dakar, Thiès et à Touba».
Babacar Diop et Cie disent détenir des informations selon lesquelles «le gouvernement se prépare à saboter les élections dans ces zones». «La stratégie du second mandat ou le déluge adopté par Macky Sall est suicidaire et menace la stabilité du pays. Il faut tirer le Sénégal de la botte de ce tyran barbare et fasciste», accuse le leader des Forces démocratiques du Sénégal (Fds), allié de Idrissa Seck.

Autres actualités

12 - Novembre - 2019

Circulation de la cocaïne au Sénégal: les hauts responsables de l'Etat soupçonnés

En l'espace de moins d’un mois, les autorités douanières du Sénégal ont procédé à des saisies record de drogues dans plusieurs...

12 - Novembre - 2019

Abdoul Mbaye: "L’avion présidentiel n’est pas vieux..."

L'ancien Premier ministre de Macky Sall, Abdoul Mbaye n'est pas d'avis avec le ministre conseiller en chargé de la Communication de la présidence de la République du...

12 - Novembre - 2019

Pourquoi une loi sur la laïcité ?

La fête de Noël me paraît être une excellente occasion pour parler du voile islamique, puisque la figure de Jésus réunit les chrétiens et les musulmans...

12 - Novembre - 2019

Cheikhou Diakhaté un homme politique très sociale

"Le Sénégal est engagé sur la voie de l'émergence économique", Les préoccupations premières des Sénégalais restent l’eau,...

11 - Novembre - 2019

Affaire des munitions saisies à Pire: les révélations explosives des deux « transporteurs »

Maky Taal Ndiaye et Ameth Ndiaye, arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis mercredi dernier, dans l’affaire du vol de 3.900 munitions de guerre...