Marchés financiers L’AFRIQUE REPRESENTE 3%

24 - Novembre - 2017

Il y a encore fort à faire dans la construction et le développement des marchés financiers africains aux fins de faire face aux besoins importants d’investissement sur le continent. Et ceci, implique autant de secteurs et d’acteurs à même de le développer. C’est ce qu’a indiqué Gabriel Fal, président de la Compagnie de gestion financière (Cgf), jeudi dernier, dans le cadre du 6ème atelier annuel de l’Initiative des marchés financiers africains (Afmi), sur initiative de la Bad et de l’Agence Uemoa-titres.

«La part de l’Afrique dans le marché financier représente 3%, et moyennement en dessous de 1% exclu l’Afrique du Sud. Logiquement celle-ci est négligeable, mais acceptable au regard du grand retard enregistré dans la mise en place du cadre ainsi que la mobilisation des acteurs autour de l’enjeu pour faire face au déficit d’investissements que connait le continent», a indiqué Gabriel Fal, président de la Compagnie de gestion financière et de bourse jeudi dernier. C’était dans le cadre du 6ème atelier annuel de l’Initiative des marchés financiers africains (Afmi), de trois jours, à Dakar. Faudrait-il le rappeler encore, «il y a juste 20 ans que nous nous sommes investis dans le marché financier. Mais nous constatons qu’il y a du progrès… Nous sommes en chantier. Et comme dans toute construction, il faut du temps. Comparativement aux autres pays développés, il y a peu de transactions, moins de diversité et de liquidité. Et moi, en tant que pionnier sur le marché africain, il y a 15 ans en arrière le rêve n’existait pas. Concrètement, je crois que nous avons beaucoup avancé ave des professionnels de très bon niveau et petit à petit les actifs se développent, le tout se développant diversement selon les secteurs d’activités», a-t-il précisé.

L’AFRIQUE LARGEMENT DEPENDANT DU MARCHE INTERNATIONAL

A ce titre, il dira: «C’est avéré que l’Afrique a énormément besoin de ressources financières pour ses investissements assez colossaux. Mais, notre objectif, c’est d’offrir au marché africain la plus large palette possible des possibilités autant au plan continental qu’international. Par conséquent, il n’y a pas de raison qu’on se prive du marché international s’il est demandeur d’actifs africains. Et pour ça, nous y travaillons inlassablement. J’en veux pour preuve, des années en arrière, il était quasi difficile de remplir une salle aussi grande comme celle-ci autour de la question. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Donc, c’est dire que l’enjeu vaut la chandelle»., a-t-il expliqué.

LA MONNAIE UNIQUE, UNE POSSIBILITE POUR DEVELOPPER LE MARCHE FINANCIER

«Nous avons deux grands espaces économiques appartenant à la zone franc. On en a profité pour développer un marché unique. Mais se pose des problèmes de convertibilité, faute d’interconnexion entre les différentes bourses mobilières entre autres. Donc, il sera beaucoup plus avantageux au développement du marché financier africain si celle-ci (l’Afrique) venait à régler toutes ces questions», a-t-il soutenu.

Autres actualités

25 - Septembre - 2020

Nationalité, ethnie, confréries… : Il faut arrêter de jouer avec le feu…

Un de nos valeureux chroniqueurs se serait prononcé sur la nationalité du juge Téliko. Il rejoint en cela ceux qui, jusqu’ici, pensent qu’ils sont...

25 - Septembre - 2020

Point Covid_19 de ce vendredi 25 septembre...0 décès, 23 nouveaux cas,18 cas graves et 92 malades guéris

Le ministère de la Santé et de l'Action sociale fait le point sur la situation de l'épidémie de Covid-19 au Sénégal, ce vendredi 25 septembre 2020....Sur...

25 - Septembre - 2020

Foncier : Macky bloque les maires et arme les gouverneurs

L’affectation des terres de cultures sont, désormais soumises à de nouvelles règles fixées par le chef de l’Etat par décret. Le chef de...

25 - Septembre - 2020

Arrêté Ousmane Ngom : Amnesty et la LSDH portent plainte contre le Sénégal

L’Arrêté Ousmane Ngo interdisant des manifestations au centre ville de Dakar, continue de faire débats. Amnesty et la Ligue sénégalaise des droits humains...

14 - Septembre - 2020

750 milliards de problèmes ça va, ça va, on a compris

Maintenant, tout le monde sait que les 750 milliards destinés au plan “rescue” de Big Mack était un pactole à trouver et non un trésor sous la main....