">

Me El Hadji Diouf : « S’il y a report, il y aura guerre civile au Sénégal »

25 - Juillet - 2017

La tête de liste nationale de la coalition Leeral ne veut pas entendre parler de report des élections législatives du 30 juillet. Selon Me El Hadji Diouf qui a conduit une caravane dans la capitale du Ndiambour, l’Etat se doit de respecter le calendrier républicain et aussi les décisions du peuple.

« S’il y a report des élections législatives, il y aura une guère civile au Sénégal. Le peuple ne l’acceptera pas », a fait savoir Me El Mamadou Moustapha Diouf.

« On ne permettra pas à un pouvoir aux abois, incapable de gagner les élections, de les renvoyer. (…). Si l’Etat est incapable de respecter le calendrier républicain, si l’Etat ne peut pas organiser des élections transparentes, sérieuses, cet Etat là, ne mérite plus le nom d’Etat », estime Me El Hadji Diouf.

Selon l’hôte du Ndiambour de ce lundi soir, l’ Etat et ses services doivent se débrouiller pour organiser les élections législatives à date échue ou tout simplement démissionner.

Il estime que le député Moustapha Diakhaté qui a émis l’idée du report dans une émission télévisée, a tout simplement peur de perdre ses avantages en tant que président du groupe parlementaire BBY à l’Assemblée nationale.

« Le report l’arrange parce qu’il a 9 millions par mois et autres avantages en tant que président de groupe parlementaire. Dans quelques jours, il va perdre ces avantages. Il veut qu’on prolonge pour qu’il reste encore. Il travaille pour lui-même », a fait savoir Me El Hadji Diouf, qui n’a pas manqué de dénoncer ce qu’il considère comme un cafouillage dans l’organisation des élections législatives du 30 juillet.

« Gouverner, c’est prévoir. Il devait savoir que les cartes ne pouvaient pas étre disponibles avant le 30 juillet. C’est du pilotage à vue », estime Me El Hadji Diouf, qui considère que le Président Macky Sall vient de confirmer l’échec de son gouvernement en saisissant la Conseil constitutionnel, pour que les citoyens puissent voter avec leurs anciennes cartes d’électeur, leurs passeports ou leurs permis de conduire, rapporte xalima.

Autres actualités

29 - Janvier - 2019

Moustapha KASSE, doyen honoraire de la Faseg sur l’émergence économique «L’ETAT ET LE SECTEUR PRIVE DOIVENT FORMER UN BINOME...»

La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a organisé hier, lundi 28 janvier un atelier de partage sur le thème « Patriotisme et...

29 - Janvier - 2019

Pourquoi la lutte contre la corruption n'avance pas au Sénégal...

La lutte contre la corruption peine à avancer au Sénégal. Depuis trois sans, le pays stagne et reste dans la zone rouge avec score de 45/100. Cette stagnation après...

28 - Janvier - 2019

Présidentielle 2019 : Macky Sall sous la menace des dissensions internes..

A quelques encablures du démarrage de la campagne pour la présidentielle, la coalition Benno bokk yakaar (Bby) a du mal à parler le même langage. En effet, les...

28 - Janvier - 2019

Le « Mamourgate » et la république des malfrats

L’énorme scandale des 94 milliards F CFA révélé par Ousmane SONKO, qui défraie la chronique met à nu un véritable système mafieux de...

28 - Janvier - 2019

94 milliards FCFA: Thierno Alassane Sall pas favorable à la mise en place de la commission d'enquête

Le président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall ne s'est pas montré favorable à la mise en place de la commission d'enquête parlementaire...