Me Oumar Youm pilonne l’Ums

09 - Décembre - 2016

Me Oumar Youm pilonne l’Ums

Le Directeur de cabinet du président de la République n’a pas été tendre avec les membres de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Me Omar Youm s’est virulemment attaqué à l’UMS qui s’oppose à l’augmentation de l’âge de retraite de certains magistrats, qui est passé de 65 à 68 ans. Selon le Directeur de cabinet du président de la République, les magistrats n’ont pas à contester ni le contenu, ni la portée d’une loi.

Ce serait trop facile de résumer la réforme sur la justice à la question de l’âge de la retraite de certains hauts magistrats qui est passé de 65 à 68 ans. C’est l’avis de Omar Youm, directeur de cabinet du président de la République. En marge d’une cérémonie marquant la coopération entre la commune de Thiadiaye et le département des Yvelines en France, Me Omar Youm a déploré l’attitude des magistrats qui résument la reforme sur la justice à la seule question de l’augmentation de l’âge de la retraite.

«Il ne peut pas y avoir de confusion. Le chef de l’Etat définit la politique pénale et judiciaire du Sénégal. Et l’initiative des lois appartient à l’Assemblée nationale et au président de la République. Les magistrats n’ont pas à contester la portée d’une loi ou son contenu. Ils doivent l’appliquer», fulmine-t-il.

Pour Me Oumar Youm, cette loi permet à la magistrature d’avoir plus d’indépendance et plus de liberté et permet aussi de gérer de manière rapprochée les carrières des magistrats. «Donc, il ne faut pas que l’on réduise cette loi à la perception de l’âge de la retraite qui est le point anodin de cette reforme. Les magistrats ont un statut particulier discriminatoire par rapport au statut général des fonctionnaires qui sont la retraite à 60 ans. Parce qu’à cet âge, le magistrat commence à avoir beaucoup d’expérience qui lui permet de se maintenir jusqu’à l’âge de 65 ans. Et c’est le même raisonnement qui lui permet de faire 3 ans de plus», soutient-il.

Autres actualités

29 - Janvier - 2019

Tout sur la rencontre Idy, Sonko, Madické, Bougane et Khalifa

Khalifa Sall a eu hier un agenda extrêmement chargé. En quête de soutien à la prochaine Présidentielle, les candidats de l’opposition étaient, hier,...

29 - Janvier - 2019

Moustapha KASSE, doyen honoraire de la Faseg sur l’émergence économique «L’ETAT ET LE SECTEUR PRIVE DOIVENT FORMER UN BINOME...»

La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a organisé hier, lundi 28 janvier un atelier de partage sur le thème « Patriotisme et...

29 - Janvier - 2019

Pourquoi la lutte contre la corruption n'avance pas au Sénégal...

La lutte contre la corruption peine à avancer au Sénégal. Depuis trois sans, le pays stagne et reste dans la zone rouge avec score de 45/100. Cette stagnation après...

28 - Janvier - 2019

Présidentielle 2019 : Macky Sall sous la menace des dissensions internes..

A quelques encablures du démarrage de la campagne pour la présidentielle, la coalition Benno bokk yakaar (Bby) a du mal à parler le même langage. En effet, les...

28 - Janvier - 2019

Le « Mamourgate » et la république des malfrats

L’énorme scandale des 94 milliards F CFA révélé par Ousmane SONKO, qui défraie la chronique met à nu un véritable système mafieux de...