Micmac autour du candidat libéral : Wade aurait-il ‘’vendu’’ la présidentielle ?

03 - Octobre - 2018

Menacé par le pouvoir, lâché par les barons du Pds, non électeur donc non présidentiable, Karim Wade, le fils et candidat de son père, est dans l’expectative. Conscient de cet état de fait irréversible, Me Wade aurait-il scellé un pacte quelque part ?

Karim hésite à rentrer depuis les sorties successives des faucons du palais. La dernière en date est celle du Ministre de la Justice qui a fait pendre une épée de Damoclès sur sa tête. Contraint, dès sa venue au Sénégal, à casquer des centaines de milliards ou d’aller en prison, le fils de Wade sait que l’actuel régime ne badine pas.

Encore qu’on lui a refusé son inscription sur les listes électorales, ce qui enterre toute ambition présidentielle, de sa part. Dès lors, l’opinion ne comprend toujours pas l’entêtement de son père à l’imposer comme candidat, dans un processus où il est systématiquement exclu.

Ce qui fait penser que son père concocte un plan B. Ce que refusent d’entendre les libéraux qui continuent leur campagne de parrainage pour la candidature forcée de Karim Wade. En fin politicien, l’ancien Président de la République a plus d’un parrain dans son sac. Il est clair que Wade a déjà son candidat de remplacement, et pas des moindres. Selon des indiscrétions, ce dernier est assis sur un empire financier et la validation de sa candidature par les libéraux est quasi certaine.

D’ailleurs, c’est autour de cette question que la brouille serait partie avec Me Madické Niang que certains lobbies avaient fini de choisir comme plan B. Il est encore évoqué, ce deal avec Macky Sall, où Wade, avec un semblant de forcing, abdiquera et acceptera la forclusion de la candidature de son fils. Et le gain attendu, est une amnistie totale de Karim Wade. Politique, civique et financière. Tout compte fait, les supputations vont bon train.

La seule certitude est que le Conseil constitutionnel ne pourrait s’humilier en validant un candidat qui n’est pas électeur, sous une quelconque pression populaire. Mais, comme on n’est au Sénégal, pays de toutes les faisabilités, au nom de la paix sociale et de l’unité, un arrêté des « Sages » viendrait arranger tout cela.

Autres actualités

07 - Juin - 2019

Concessions pétrolières à Petro Tim: « J’avais dit à (Macky Sall) qu’on a été trompés », révèle Adoul Mbaye

L’affaire BBC, Aliou Sall et Pétro Tim continue de faire couler beaucoup d’encre. L’ancien Premier ministre de Macky Sall, Abdoul Mbaye qui avait signé de faux...

06 - Juin - 2019

Contrats d’attribution à Petrotim : Quand la porte-parole confirme que c’est le Président Macky Sall qui a signé les deux décrets

Le gouvernement du Sénégal a fait un rappel chronologique de la procédure d’attribution concernant le bloc Saint-Louis offshore profond et celui de Cayar offshore...

06 - Juin - 2019

Scandale du pétrole: Mamadou Lamine Diallo "Macky Sall empêche 1 000 000 de familles de sortir de la pauvreté."

Selon la BBC, Franck Timis devrait empocher 6000 milliards dans l’exploitation du gaz de St-Louis. La respectable BBC, chaîne publique britannique et institution du Royaume uni...

06 - Juin - 2019

Le Conseil des ministres décalé ce jeudi

La réunion du Conseil des ministres qui est tenue chaque mercredi, a été décalée ce jeudi sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall....

06 - Juin - 2019

Alioune Tine : «Aliou Sall doit se mettre à la disposition de la justice britannique et celle sénégalaise»

Alioune Tine a réagi, suite aux révélations de la Bbc sur les transactions financières "suspectes" effectuées sur le gaz sénégalais. Pour...