">

Mort de Masseck Ndiaye Diop : la Police accablée par l'autopsie

22 - Juin - 2018

La mort du commerçant Masseck Ndiaye Diop n’a pas fini de livrer ses secrets. En effet, sa famille a accusé la Police d’être à l’origine de sa mort, après l’avoir sévèrement torturé.

Une thèse que les forces de l’ordre ont battu en brèche, expliquant que « le défunt n’est pas décédé dans les locaux de la Police, contrairement à ce qui a été avancé par certains.

Il est décédé à l’hôpital de mort naturelle », ont-ils écrit sur un communiqué. Aussi, pour justifier la séances de bastonnade opérée sur la victime au moment de l’appréhender à son domicile, les limiers ont dit que Masseck « a opposé une vive résistance ».

Et selon Khadim Diop, grand frère de la victime, le Commissaire lui a dit que Masseck a sorti une arme à feu, au moment de sont arrestation.

Ces deux arguments des policiers sont cependant démontés par la famille de la victime, mais aussi par le rapport de l’autopsie. Munie de ce document, la famille du défunt dit être confortées par les analyses des médecins. En effet, le Dr Abdou Majib Gaye a écrit, dans ledit rapport, que le défunt « était atteint de traumatisme crânien associé à de multiples lésions de concision cutanéo-musuculaire et d’hémorragie interne à la suite de coups et blessures par objet contondant chez un sujet porteur d’une cardiopathie et d’une pneumopathie préexistant ».

Maintenant, la famille de la victime exige que la justice fasse son travail. Au cas contraire, c’est un délai de 2 jours qui est accordé. A terme, la famille prévoit de saisir un avocat, ainsi que les organisation de défense des droits de l’homme, pour que justice soit rendue. Ce qui reste donc constant, c’est que la famille du défunt ne compte pas laisser tomber cette affaire.

Pour rappel, les policiers ont effectué une descente chez Masseck Ndiaye Diop dans le cadre d’une enquête sur une histoire de cambriolage d’un magasin de textile. Les investigations des limiers ont tout droit menées vers le commerçant qui habite à Médina. Et ce dernier avait, par devers lui, des échantillons du produits volés. Ce dernier a cependant expliqué aux policiers qu’il a acheté les tissus.

Ce que les forces de l’ordre n’ont pas voulu comprendre. Alors que même au moment du vol, le Dimanche 17 juin, Masseck était à Thiès pour les besoins de la prière de la Korité, témoigne son frère. Mais les policiers l’ont tout simplement accusé, « lui et son gang », du cambriolage du magasin. Ainsi, ils lui ont demandé de collaborer et de faire tomber ses complices. Et c’est son refus qui lui a valu une séance de torture au terme duquel il a rendu l’âme.

Autres actualités

03 - Août - 2018

40 morts par noyades : Les vérités du président des maîtres-nageurs

Depuis début juin, il y a eu au moins 40 décès par noyade à Dakar. Président de l'Association des maîtres-nageurs du Sénégal, Ibrahima Fall...

03 - Août - 2018

ETUDE – Contribuant à 5% du Pib : Les entreprises sociales manquent de cadre juridique

Les entreprises sociales contribuent au Produit intérieur brut (Pib) du pays à hauteur de 5% et polarisent plus de 350 mille emplois. Mais une étude menée par Legs...

03 - Août - 2018

De réformateurs de parti a souteneurs du président Macky Sall pour la présidentielle de 2019 CES «ACCUSES» DEVENUS ALLIES

Beaucoup de responsables politiques qui étaient accusés par leurs camarades de parti d’être les «bras armés» du président de la...

03 - Août - 2018

Bac 2018 en chiffre: 157 664 inscrits, 55 050 admis…

Les examens du baccalauréat de 2018 se sont bien passés dans l'ensemble. C'est l'annonce faite par le Directeur de l’Office du bac, le Processeur Sossé Ndiaye. Ce...

03 - Août - 2018

Pape Samba Mboup : «Seuls les cancres pensent que Karim Wade sera candidat»

Pape Samba Mboup n’a pas raté ses anciens camarades du Pds qui continuent de soutenir la candidature de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle. En...