">

MOUSSA TINE ET AD/PENCOO SUR LA TENUE DES LEGISLATIVES A LA DATE DU 02 JUILLET 2017 «UNE VIOLATION FLAGRANTE DE LA LOI ELECTORALE»

31 - Décembre - 2016

MOUSSA TINE ET AD/PENCOO SUR LA TENUE DES LEGISLATIVES A LA DATE DU 02 JUILLET 2017 «UNE VIOLATION FLAGRANTE DE LA LOI ELECTORALE»

L’Alliance démocratique/Pencoo de Moussa Tine est formelle. La décision du président de la République de tenir les élections législatives le 02 juillet 2017 est « illégale et au dessein subreptice ».

Pour Moussa Tine et cie qui étaient en réunion d’instance, mercredi dernier, «Cette décision est manifestement une violation flagrante de la loi électorale, notamment en ses articles L.149 et LO.150 qui fixent l’échéance des pouvoirs de l’Assemblée nationale (au plus tard le 30 juin de la cinquième année qui suit son élection) et la date ou période d’organisation de l’élection de la prochaine Assemblée qui doit impérativement intervenir entre les soixante (60) jours et les vingt (20) jours qui précédent l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale ».

Se faisant plus explicite, l’Alliance démocratique/Pencoo dira qu’une analyse fine et combinée des articles en question oblige le gouvernement à « organiser les prochaines électives législatives entre le 28 mai et le 10 juin 2017 ». A ce niveau, Moussa Tine et cie rappelleront « qu’aucun compromis ou pacte ne peut être noué sur le dos de la loi ». Pour autant, ils ont suggéré au président Macky Sall de retenir la date du 28 mai 2017. Une date qui offre, selon eux, « le double avantage de respecter la loi et de ne pas polluer le mois béni du Ramadan par une campagne ou une période électorale astringente».

Se prononçant par ailleurs sur la volonté de la majorité actuelle d’augmenter le nombre de députés de 150 à 160, Ad/Pencoo a tenu à dénoncer ce qu’elle a qualifié sans fioritures de « forfaiture ». Et de fustiger dans la foulée les arguments dits « fallacieux » de la mouvance présidentielle en se posant certaines interrogations. « Quelle logique peut légitimer la représentation de moins de trois cent mille électeurs par dix députés ?

Pour quelles raisons les Sénégalais de l’extérieur seraient-ils mieux représentés que la région de Dakar ou toute autre région du Sénégal, quelle que soit sa démographie et la densité de son électorat? » En tout état de cause, Moussa Tine et cie ont fini par demander à leurs militants et sympathisants de se doter « des outils administratifs nécessaires afin de participer à l’élection législative de 2017 et garantir une représentation massive du parti à l’Assemblée nationale ».

Autres actualités

31 - Décembre - 2018

Les «7 sages» filtrent la troupe

La première étape de la vérification des listes de parrainage, au niveau du Conseil constitutionnel, n’a pas été de tout repos pour les candidats à...

31 - Décembre - 2018

Le Sytjust décrète un 31 décembre « sans justice » au Sénégal

ans une note parvenue à PressAfrik, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) annonce que les professionnels du secteur observent « un débrayage ce lundi 31...

31 - Décembre - 2018

Parrainages recalé par le Conseil constitutionnel : Pape Diop prend acte et promet de participer à la Présidentielle de 2019

Suite à la décision du Conseil constitutionnel d’invalider ses parrainages, la Coalition dirigée par l’ancien maire de Dakar a fait une déclaration dans...

30 - Décembre - 2018

Bougane Gueye sur l’invalidation de son parrainage : « nous acceptons la décision »

Le leader du mouvement « Gueum sa Bop » avait annoncé avoir déposé plus de 700 000 signatures au Conseil constitutionnel le 26 décembre 2018. Et pourtant,...

30 - Décembre - 2018

Parrainage: le parti de Abdoul Mbaye exige que les motifs de rejets soient détaillés

Avec un taux de rejet qui a atteint le chiffre excessif de plus de 28% dont 10% de doublons, le Bureau Politique de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) exige que les...