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NOUVELLE TRANSACTION ENTRE KOSMOS ET BP SANS DROIT DE PREEMPTION DE L’ETAT ABDOUL MBAYE DENONCE L’ABSENCE DE TRANSPARENCE ET S’INTERROGE

22 - Décembre - 2016

NOUVELLE TRANSACTION ENTRE KOSMOS ET BP SANS DROIT DE PREEMPTION DE L’ETAT ABDOUL MBAYE DENONCE L’ABSENCE DE TRANSPARENCE ET S’INTERROGE

L’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, s’offusque de la nouvelle transaction entre les sociétés Kosmos Energy et BP, dans le cadre de l’exploitation du gaz sénégalais et mauritanien. Dans un communiqué en date d’hier, mercredi 21 décembre, Abdoul Mbaye et compagnie fustigent non seulement le silence de l’Etat sur cette affaire, mais surtout le fait que l’Etat du Sénégal renonce encore à son droit de préemption.

Encore du gaz dans l’atmosphère politique du Sénégal. En effet, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye est sortie une fois de plus de sa réserve pour fustiger le «refus de transparence du Gouvernement dans la gestion des ressources en hydrocarbures du Sénégal». Dans une note parvenue à Sud Quotidien hier, mercredi 21 décembre, le Bureau politique (Bp) de ladite formation est revenu sur le communiqué publié le 19 décembre dernier par les sociétés Kosmos Energie et Bp, relatif à l’accord conclu à propos de l’exploitation du gaz sénégalais et mauritanien. La source renseigne que cet accord «acte l’entrée de BP dans le consortium chargé de l’exploitation du gaz sénégalais». Mieux, la note indique que «Kosmos détient 32,51% contre 60% avant cette dernière opération; BP compte 32,49%. Tandis que Timis Corporation obtient 25% contre 30%». Quant à Pétrosen, sa part de «10% n’a pas varié», selon le communiqué.

Cette nouvelle répartition des actions, face au mutisme du régime actuel qui n’est pas du goût d’Abdoul Mbaye et compagnie. Pour cause, ils estiment que «les Sénégalais constatent que Timis Corporation a cédé 5% de ses parts, à un moment où le retour au Sénégal et aux Sénégalais des 30% qu’elle détient est une exigence du peuple».
Pis, ils disent noter que «le Gouvernement a renoncé à son droit de préemption sans donner la moindre information aux Sénégalais». Une récente évolution de la répartition qui intervient à un moment où, selon eux, «l’opposition et la majorité des sénégalais s’interrogent depuis plusieurs mois sur le caractère irrégulier, voire frauduleux de la transaction originelle entre l’Etat du Sénégal et le Groupe Timis et attendent calmement et sereinement les réponses du Président de la République aux questions, objet de la lettre que lui a adressé le Front Manko Wattu Senegaal».

Aux sept questions posées au chef de l’Etat, Macky Sall dans la lettre qui lui avait été adressé par Mankoo Wattu Sénégal, le Bureau politique de l’Act en rajoute une huitième. Celle de savoir «pourquoi le Gouvernement du Sénégal a-t-il passé sous silence cette dernière transaction, se gardant de donner la moindre information aux Sénégalais?».

Pour ce «flou» qui entoure ladite transaction, l’ancien PM, Abdoul Mbaye et ses camarades condamnent avec fermeté «ce refus de transparence du Gouvernement dans la gestion des ressources en hydrocarbures du Sénégal», non sans inviter «toutes les parties prenantes à ne pas se mettre dans des positions qui pourraient être assimilées à du recel et leur être reprochées dans un proche avenir».

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