">

NUMERIQUE – Transformation du secteur : Des acteurs identifient des contraintes

07 - Juin - 2017

NUMERIQUE – Transformation du secteur : Des acteurs identifient des contraintes

«L’Etat, principal acteur de la transformation numérique», a été le thème débattu hier, au cours de la 2ème édition des «Mardis du numérique». A cette occasion, les panélistes ont mis en exergue les opportunités du numérique en matière de transfert d’argent, mais également les contraintes liées à la réglementation bancaire.
Le numérique évolue de jour en jour. Les services qu’il offre aux utilisateurs se multiplient aussi. Dans ce lot d’opportunités du net, le secteur bancaire est bien servi. Hier, lors de la 2ème édition des «Mardis du numérique» sur le thème «L’Etat, principal acteur de la transformation numérique», les panelistes ont accentué leurs interventions sur les opportunités du numérique en matière de transfert d’argent. Mais aussi les contraintes liées à la réglementation bancaire ont été portées à la connaissance des pouvoirs publics par le biais de son représentant. «Il y a toujours un retard entre le texte de droit et la pratique. Il faut une prise de conscience du législateur qui ne doit pas mettre en place un cadre réglementaire qui con­traint le développement de l’économie numérique, mais plutôt un cadre réglementaire qui l’accompagne», dixit le président de l’Association African performance institute. Et Ibrahima Noreyni Diagne d’ajouter : «Il y a l’aspect fiscal qui a également été évoqué qui est très important, parce qu’il y a souvent un vide juridique sur le plan fiscal. Les modes d’opérations que le numérique implique ne sont pas prévus par les textes fiscaux. Il est demandé à l’Administration fiscale d’être indulgente pour ne pas pénaliser le développement du secteur.»
Au cours de la rencontre, il a été surtout question de la responsabilité de l’Etat pour un développement du secteur. «Il ne peut pas y avoir d’acteurs nationaux forts du numérique dans le secteur privé si l’Etat lui-même n’est pas un sponsor de ces acteurs économiques. Dans toutes les grandes économies du monde, les géants de l’économie numérique sont nés grâce à l’Etat qui les a soutenus dans des contrats d’envergure nationale», selon M. Diagne qui estime que le secteur privé doit aussi s’organiser.
Le directeur de Cabinet du ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices, venu représenter Mme Khoudia Mbaye, a dégagé un constat. Pour El Hadji Ndiogou Diouf, «la réglementation doit s’adapter à l’évolution du numérique. Mais c’est pour sécuriser les transactions numériques, éviter que certaines dispositions de la loi bancaire ou même de la réglementation des changes ne soient transgressées au nom des flux financiers».
Le Pr Abdoulaye Sakho, pour sa part, a estimé que sur le plan institutionnel, il est nécessaire d’avoir un ministère transversal en charge de l’économie numérique, mais aussi bien réfléchir à la mise en place d’une structure de concertation entre les différents acteurs.

Autres actualités

11 - Janvier - 2019

Le Prodac épinglé pour 1 milliard

Après l’affaire des 29 milliards, voilà un autre scandale qui secoue le Prodac. La Direction centrale des marchés publics (DCMP) vint d’annuler l’offre...

11 - Janvier - 2019

Birahim Seck: « La Cour des comptes, l’IGE et l’ARMP nous doivent des rapports »

Un atelier de restitution du deuxième baromètre de la fiscalité équitable produit par l’Oxfam et le Forum civil a eu lieu, hier, à Dakar....

11 - Janvier - 2019

Un appui budgétaire de 104 milliards

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise...

11 - Janvier - 2019

Crise dans le secteur de la Justice : le Sytjust renouvelle son mot d’ordre de 48 heures ; des négociations avec le PM ouvertes

Le syndicat des travailleurs de la justice ne décolère pas. Il a renouvelé hier, son mot d’ordre de grève pour 48 heures. Me Aya Boun Malick Diop et Cie qui ne...

11 - Janvier - 2019

La guerre des... réseaux !

Ainsi qu’en témoignent l’ouverture et le suivi méthodique de comptes sur les réseaux sociaux (facebook, tweeter et autre plateforme) par les candidats au fauteuil...