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Ousmane Sonko sur son brûlot: "Les Sénégalais seront clairement édifiés sur ce qui s'est réellement passé dans la gestion publique du Sénégal"

07 - Février - 2017

Ousmane Sonko sur son brûlot: "Les Sénégalais seront clairement édifiés sur ce qui s'est réellement passé dans la gestion publique du Sénégal"

L'ex-inspecteur des Impôt et Domaines, radié par le président de la République, Macky Sall, est en train d'écrire un livre sur la gestion publique du Sénégal. Un brûlot qui risque de faire très mal aux tenants du pouvoir.

Dans un entretien avec “L'Observateur”, il soutient qu'il mène un combat pour des principes qui transcendent les personnes physiques et s'adressent à tous ceux qui sont mêlés, de près ou de loin, à la gestion politique et qui ont eu à poser des actes qui sortent du cadre de la norme. “Cela, nous dénoncerons. La personne d'Aliou Sall ne m'intéresse pas, pas plus que celle de Macky Sall. J'espère aussi que de leur côté que ma personne ne les intéresse pas. Ce dont je doute, parce que quand des gens utilisent les moyens de l'Etat pour s'attaquer à leurs semblables dans leur profession, leur vie privée, pour emprisonner à tour de bras, je ne peux pas m'empêcher de dire qu'ils sont dans un combat personnalisé. Ce qui n'est pas notre cas”, précise-t-il.

Dans les jours à venir, informe-t-il, les Sénégalais en saurons davantage. “ Je ne peux pas en dire plus, pour le moment, par respect pour mes partenaires, avec qui je travaille sur ces affaires et qui ont suggéré une certaine conduite jusqu'à un certain délai. Les Sénégalais seront clairement édifiés sur ce qui s'est réellement passé dans la gestion publique du Sénégal. Ils auront toutes les informations et pourront situer toutes les responsabilités. Si le peuple Sénégalais veut être un peuple qui se bat pour lui-même, il tirera toutes les conséquences pour réclamer que des sanctions politiques, judiciaires et administratives soient prises et que les choses soient ramenées à la norme. Il faut restaurer la responsabilité politique du Président de la République. Parce qu'un président qui commet une faute, doit pouvoir être destitué”, laisse-t-il entendre..

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