Ousmane Tanor Dieng prône un retour à la pensée de Senghor

21 - Décembre - 2016

Ousmane Tanor Dieng prône un retour à la pensée de Senghor

Le secrétaire général du Parti socialiste (PS, majorité présidentielle) Ousmane Tanor Dieng a souligné la nécessité d’un retour à l’actualité et à la "pertinence" de la pensée de Léopold Sédar Senghor dont le 15e anniversaire de la disparition a été commémoré mardi.

Quinze ans après le rappel à Dieu du premier président sénégalais, "en ces temps de troubles" caractéristiques de l’évolution actuelle du monde, il est question selon M. Dieng de trouver "où se situent l’actualité de la pensé de Senghor et sa pertinence j’allais dire son urgence à notre époque".

"Comment ne pas penser à Senghor dont nombre de discours étaient émaillés de la formule ’notre commun vouloir de vie commune’ et qui ne manquait jamais de saluer ces ’hôtes étrangers qui vivez parmi nous’ ?", s’est interrogé le SG du Parti socialiste, au cours d’une table ronde consacrée à la disparition du président-poète sénégalais, le 20 décembre 2001.

"Cette question trouve solution si l’on inscrit dans l’histoire de la marche de notre pays et de notre continent, mais aussi dans celle du monde hors duquel il ne nous est pas possible de cheminer", a ajouté le SG du PS, une formation née des cendres de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) et du Bloc démocratique sénégalais (BDS), parti fondé par le président Senghor le 27 octobre 1948.

"Trente-six années se sont écoulées depuis le retrait volontaire de
Léopold Sédar Senghor de la présidence de la République du Sénégal, devant un monde stupéfait par la rareté et l’élégance du geste", le 31 décembre 1980, a relevé Ousmane Tanor Dieng, devant plusieurs responsables socialistes dont le professeur Abdoulaye Elimane Kane et la coordinatrice de Vision socialiste, Aissatou Diagne.

A cette date, le père de l’indépendance du Sénégal a volontairement abandonné le pouvoir à 74 ans, à plus de deux ans de la fin de son mandat, cédant le fauteuil à son Premier ministre Abdou Diouf en vertu de l’article 35 de la loi 76-27 du 6 avril 1976. Il occupait ce poste depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1960.

Dans son discours d’adieu, prononcé le 31 décembre 1980, Senghor, après avoir remercié ses compatriotes d’avoir fait confiance, par-delà sa personne, à son pari, soutient qu’il ne voulait pas devenir "président à vie".

Avant de donner les raisons de sa décision, il avait remis, dans la matinée, sa démission au Premier président de la Cour suprême, Kéba Mbaye, lui demandant "d’en tirer les conséquences et de recevoir le serment de M. Abdou Diouf (son Premier ministre)".

Autres actualités

09 - Mai - 2019

Vers l’institution d’un forum annuel sur la coopération et le partenariat (officiel)

Le chef de l’Etat Macky Sall a invité le gouvernement à instituer un comité semestriel de coordination sur la coopération internationale et de...

09 - Mai - 2019

Communiqué du Conseil des ministres du 8 mai 2019

Le président de la République, Macky Sall a présidé, ce mercredi 08 mai, à 10h, la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l’Etat a...

08 - Mai - 2019

Décès de Béthio Thioune : la dépouille attendue ce vendredi

Décédé mardi, 07 mai 2019 en France , à la clinique de l'Institut Bergonie de Bordeaux, la dépouille du guide des Thiantacones est attendue à Dakar ce...

08 - Mai - 2019

Dédouanement aux postes frontaliers: l’arrêté pourrait être annulé par Abdoulaye Daouda Diallo

La rumeur d’une annulation de l’arrêté du directeur général des Douanes Oumar Diallo portant dédouanement de certains produits aux postes douaniers...

08 - Mai - 2019

Concertations nationales : une obligation de résultat pèse sur les autorités

Un débat est prévu ce 28 mai entre le Président de la République et tous les acteurs nationaux, à tous les niveaux. Auparavant, les partis politiques qui...