Pape Alioune Ndiaye: «J’ai toujours su où je voulais aller»
Six mois après son arrivée à Galatasaray où il jouait le titre de champion de Süper Lig, Pape Alioune Ndiaye a quitté la Turquie pour rejoindre Stoke City qui se bat pour se maintenir en Premier League. Un choix que le milieu international de 27 ans a expliqué dans un entretien dans le journal L’Observateur de ce jeudi.
Pourquoi avez-vous fait le choix de rejoindre Stoke City qui joue le maintien en Premier League ?
C’est un projet. Aujourd’hui, le club est un peu en difficulté, mais tout le monde sait que Stoke City n’est pas à sa place. C’est un projet passionnant pour moi et c’est pourquoi j’ai rejoint le club. Maintenant, on va tout faire pour le maintenir et je pense que c’est dans nos cordes. Et à partir de la saison prochaine, on verra ce qui arrivera. Franchement, on n’est pas inquiet, parce que les équipes se tiennent de très près. Il ne faut pas regarder le classement mais plutôt… Rien n’est encore joué et je pense que cela va être très excitant pour les 10 matches qui restent en championnat.
Pourtant, lors du mercato, West Ham était très chaud pour vous recruter. Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Ce n’est pas très compliqué. C’est un projet qui m’a attiré, c’est aussi simple que ça. Et puis, j’ai fait mon choix de rejoindre Stoke qui est un grand club avec une grande histoire et de très grands joueurs, très expérimentés. C’est un bon club avec un environnement très serein et tout ce qu’il faut pour se développer et être dans les conditions maximales pour bien jouer au football.
En rejoignant Galatasaray en début de saison, pensiez-vous arriver en Premier League en si peu de temps ?
Sincèrement, je n’étais pas trop dans le calcul. C’est vrai que je n’ai fait que 6 mois à Galatasaray, mais j’ai pris énormément de plaisir. Je me suis régalé et j’ai joué dans des stades magnifiques sous les couleurs d’un club merveilleux, avec une très forte pression. C’est ce côté positif que je retiens. Il y avait d’autres clubs, mais je voulais coûte que coûte rejoindre Galatasaray, parce que c’était aussi un projet qui me passionnait. Je savais ce que Galatasaray représentait en Turquie et en dehors. C’est pour cela que j’avais voulu rejoindre le club et y laisser mon empreinte. Alhamdoullilah, c’est chose faite. Galatasaray a été un grand moment de plaisir. Mais c’est aussi grâce à mon travail, parce que j’ai toujours su où je voulais aller. J’ai travaillé sans relâche pour y arriver. Le chemin est encore long. Il y a encore des choses à aller accomplir.
On imagine que ce n’était pas facile de quitter vos ex coéquipiers, comme Bafétimbi Gomis, Younes Belhanda et Sofiane Feghouli…
Oui, ils étaient tous vraiment très tristes. Je l’étais aussi, parce qu’au delà de l’aspect footballistique, tous ces gens que vous venez de citer sont des frères et des amis. La preuve, on est toujours en contact. On se parle chaque jour. Ils me disent que je leur manque, mais ils me manquent aussi beaucoup
Avant de rejoindre Stoke, y a-t-il un club anglais qui vous faisait rêver ?
Faire rêver, ce serait peut-être trop dire, mais il y a pas mal d’équipes anglaises que j’aime bien. Mais il ne faut pas aller plus vite que la musique. Il ne faut pas se projeter sur des choses trop loin. Là, je suis à Stoke City et je viens d’arriver. Il faut se concentrer, faire les entraînements et les matches tranquillement. Après, on verra pour la suite.