"Pas d’insécurité alimentaire au Sénégal", dément Jean-Pierre Senghor

17 - Novembre - 2018

Le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA), Jean-Pierre Senghor, a réfuté vendredi l’existence d’une situation d’insécurité alimentaire au Sénégal, indiquant tout au plus que "des personnes prises isolément ont des difficultés pour s’alimenter’’.

"Le Sénégal n’est pas un pays en insécurité alimentaire et par rapport à l’année dernière, à la même période, il y a une embellie qui cache quand même des disparités", a dit M. Senghor à la presse.

Il présentait ce vendredi à la Kaolack les résultats des enquêtes sur la situation nationale de la sécurité alimentaire et les interventions de la CNSA aux membres de Conseil régional de sécurité alimentaire (CRSA).

"Si en 2017, plus de 700.000 personnes étaient projetées en situation de crise pour la période de soudure (juin, juillet et aout), ce chiffre est à moins de 400.000 pour 2018. Et là où il y avait six départements concernés à l’échelle nationale, aujourd’hui, ils ne
sont que trois, tous de la région de Matam", a-t-il précisé.

Il a annoncé que des interventions seront menées par le gouvernement et se différents partenaires pour venir en appui
aux populations touchées, pour éviter que cette situation ne subsiste.

Il estime que "la situation de Matam est paradoxale avec tout le potentiel dont regorge cette région en termes d’eau et de surfaces
cultivables’’, relevant que ’’cette situation revient" chaque année.

Aussi préconise-t-il des enquêtes approfondies pour voir les raisons d’une telle situation qui peuvent être multiples, comme l’absence de ressources humaines pour exploiter la terre avec le fort taux d’émigration.

Le rôle du Conseil de sécurité alimentaire (CSA) est de travailler à prévenir ces situations de crise, pour permettre aux autorités d’agir avant qu’elles ne surviennent, a dit M. Sénghor, souhaitant une décentralisation des travaux du cadre harmonisé.

Il souligne que "fort heureusement, Kaolack ne fait pas partie des régions qui peuvent être ciblées comme région qui doivent être surveillées en matière de sécurité alimentaire".

Il y a tout de même des disparités, a-t-il nuancé, indiquant que sur la base des projections, des problèmes de sécurité alimentaire pourraient être notées à Guinguineo, Nioro et Kaolack. Respectivement 6.925, 17.168 et 17. 632 personnes devraient ainsi être affectées dans ces trois départements.

Kaolack doit son peu de vulnérabilité à son statut de bassin arachidier abritant de grands producteurs agricoles, avec les plus grands espaces emblavés au plan national, explique-t-on.

Autres actualités

09 - Février - 2017

En meeting à Kaolack : Aminata Touré appelle à l’unité de la Mouvance présidentielle

L’ancien Premier ministre, Mme Aminata Touré, a lancé, lors d’un meeting à Kaolack, un appel à l’endroit de sa famille politique et aux...

07 - Février - 2017

KAOLACK - PROGRAMME DE VACCINATION ANIMAL OBJECTIF 80 % DES ANIMAUX A VACCINER AVANT AVRIL PROCHAIN

Le village de Ndangane situé à moins de trois (3) kilomètres au Nord Est de Latmingué a abrité, Dimanche dernier, la journée de lancement du programme de...

03 - Février - 2017

Le projet de réhabilitation du Port de Kaolack à l’étude (ministre)

Les doléances formulées par les populations de Kaolack relatives à laréhabilitation du port de Kaolack sont en train d’être étudiées par le...

02 - Février - 2017

L’avis de la DEEC sur l’impact environnemental des ouvrages du PUDC sollicité

La Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC) est sollicitée par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) pour...

02 - Février - 2017

Kaolack : une ONG facilite le retour de 13 familles gambiennes (membre)

L’ONG Enda jeunesse action (EJA) affirme avoir facilité le retour dans leur pays d’origine de "13 familles gambiennes", dans le cadre de ses activités d’assistance...