">

Passage de 150 à 165 : la loi de la discorde

03 - Janvier - 2017

Passage de 150 à 165 : la loi de la discorde

Les députés ont finalement adopté la loi faisant passer la représentation parlementaire de 150 à 165 députés. Mais comme l’on s’y attendu, son vote a suscité un véritable tollé du côté de l’opposition qui ne peut concevoir que les députés octroyés à la diaspora ne soient pas déductibles des 150 sièges qui étaient de rigueur jusqu’à avant-hier.

Les députés de l’opposition ont vivement dénoncé le vote de la loi faisant passer le nombre de députés de 150 à 165. En effet, cette augmentation est considérée comme une mesure électoraliste destinée à contenter une clientèle politique massivement présente à l’extérieur.

Mais, les députés de l’opposition se sont aussi servis d’un autre point pour tirer à boulet rouge sur cette loi. En effet, de l’avis du député libéral Mamadou Faye, «les priorités sont ailleurs ». Et de toute façon, relève-t-il, il n’y pas de consensus pour qu’elle puisse être votée.

Cet avis est partagé par la camarade de pari de Pape Diop, Seynabou Wade. En effet, pour elle, l’argent qui va servir à entretenir ces 15 nouveaux députés devrait plutôt être destiné à éteindre le feu qu’est en train d’allumer le front social qui revendique l’amélioration de son cadre de vie et d’existence.

Quant à Mamadou Diop Decroix, il considère ni plus ni moins qu’il n’y a pas d’équité dans la posture de la majorité présidentielle. Dénonçant au passage la rupture des pourparlers devant servir à trouver un consensus autour du processus, le coordonnateur du Fpdr martèle : «Nous n’étions pas d’accord par rapport aux 10 députés supplémentaires, là on nous amène 15 et nous ne savons sur quelle base cela a été fait».

Mais du côté du pouvoir, c’est une autre interprétation qui a été faite de cette loi. En effet, à en croire Abdoul Mbow, ceux qui dénigrent cette loi sont simplement contre la diaspora. Et ajoute-t-il, le Sénégal n’est pas le premier pays d’Afrique à apporter ce genre de rectificatif car, cela s’est déjà fait en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Togo, entre autres.

Autres actualités

20 - Janvier - 2019

Macky Sall à Kaolack pour lancer les travaux de dragage du port

Le président de la République, Macky Sall, est attendu ce dimanche à Kaolack (centre), pour lancer les travaux de dragage du port de la capitale du Saloum, dans le cadre de...

20 - Janvier - 2019

Candidature Khalifa Sall: Cheikh Bamba Dieye promet de faire face au régime en cas d'invalidation

Le leader du Front pour le socialisme et la démocratie, Cheikh Bamba Dièye, invité de l’émission Grand Jury de la Rfm, a prévenu que l’opposition va...

20 - Janvier - 2019

Moussa Taye met en garde : « que les juges du Conseil constitutionnel ne prennent pas de décision qui pourrait être fatale à la stabilité du pays »

Le conseiller politique de Khalifa Ababacar Sall monte au créneau pour lancer une sérieuse mise en garde à l’endroit des 7 juges du Conseil constitutionnel, qui doivent...

19 - Janvier - 2019

Y en a marre: Fadel Barro se désole de l'acharnement de l'Etat sur Khalifa Sall

Le Coordonnateur du mouvement Y en a marre, Fadel Barro est outré par le déroulement de l'affaire Khalifa Sall. Après avoir été révoqué de sa...

19 - Janvier - 2019

Macky, étrangement, seul face aux tirs groupés de l’opposition et de la société civile

Depuis des mois, les opposants et autres membres de la Société civile prennent la parole en public, pour étriller le Président de la République et son...