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PDS : Wade, ce "serial killer" de numéro 2

27 - Août - 2019

L’immolation du numéro 2 du parti démocratique sénégalais, Oumar Sarr continue d’alimenter les débats. Mais, à force de gratter le vernis qui recouvre la vie dudit parti, SourceA constate que sa mise à mise n’est qu’une suite logique de la propension chez Me Abdoulaye Wade, à toujours liquider ses numéros 2, à chaque fois, que ces derniers ne cadrent plus avec ses intérêts du moment.

Dans sa livraison de ce mardi, le canard de Castors/Bourguiba est revu sur les circonstances dans lesquelles, Gorgui a perpétré mille et une « homicides » contre ses suivants directs.

Qu’il s’agit du Sociologue Fara Ndiaye, Serigne Diop, Boubacar Sarr, Ousmane Ngom, Idrissa Seck ou encore Macky Sall et Oumar Sarr, ils ont tous été des victimes du « Serial Killer ».

Pour le cas du Sociologue Fara Ndiaye, SourceA révèle qu’une «divergence de vision» a été la cause de sa séparation avec Wade-père.

Autre personne qui a été exploité par Me Wade, Boubacar Sall. Mais lui Me Wade ne l’a pas choisi pour ses beaux yeux. Il a fait de lui son numéro car il correspondait au profil du moment. Le Pds devenu un parti d’opposition extrémiste, violent avait besoin de quelqu’un qui sait défendre cette position et Boubacar Sall était l’homme du moment dans les années 1988 et 1990.

Seulement, son règne n’aura duré que le temps d’une rose car Wade va vite se débarrasser de lui lorsqu’il a voulu intégrer le gouvernement d’Abdou Diouf, en 1991. Il sera remplacé par Ousmane Ngom au moment où Idrissa Seck aussi est mis à l’écart. D’ailleurs ce dernier ne fera son entrée dans le gouvernement qu’en 1995 où il sera ministre du commerce. Mais puisque Wade n’avait pas l’intention de rester éternellement dans le gouvernement, ce qui n’était pas le cas de son numéro 2 alors la séparation semblait inévitable.

Me Wade ne veut plus de quelqu’un qui veut demeurer dans le gouvernement de Diouf et il a décidé de plébisciter Idrissa Seck qui avait les mêmes objectifs que lui. Ecarté lui aussi, Ousmane Ngom va jeter l’éponge avant de créer son parti et soutenir Abdou Diouf à la présidentielle de 2000.

Macky Sall et Oumar Sarr ont été quant à eux emportés par le «prince héritier », Karim Wade.

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