Pétrole sénégalais : «l’Etat doit se prémunir de toutes les garanties pour… » (Expert)

14 - Septembre - 2018

Le Sénégal qui va bientôt intégrer le cercle fermé des pays producteurs de pétrole attire les firmes internationales évoluant dans ce secteur. Ces dernières, pour explorer le sous-sol sénégalais ou exploiter ses ressources doivent bénéficier d’un contrat, lequel doit faire l’objet d’une étude minutieuse pour pouvoir bénéficier pleinement de cette manne.

C’est dans ce sens que le Professeur Eduardo G. Pereira, membre associé de l’International Energy Law Advisory Group (IELAG) qui animait jeudi, une conférence organisée par la société «Offshore One» sur les contrats pétroliers, a cherché à attirer l’attention des autorités sur les précautions dont il faut se prémunir pour garantir la satisfaction de toutes les parties.

Selon lui, peu importe la forme du contrat qui sera adopté par les pays producteurs, l’essentiel c’est d’abord de pouvoir négocier de telle sorte qu’il puisse profiter à toutes les parties prenantes.
Revenant sur les facteurs qui gangrènent le développement de certains pays producteurs, l’expert international met l’accent sur les bonus d’entrée qui, dans certains cas peuvent être assimilés à de la corruption, d’autant plus qu’ils sont gonflés de manière à pousser l’investisseur à fuir le pays.

S’y ajoute, relève-t-il, que les infrastructures, la corruption, sont des facteurs qui gangrènent aussi la bonne rentabilité pour les pays producteurs.

Cependant, son avis sur les bonus n’est pas partagé par Abdoulaye Ndiaye, ingénieur et membre fondateur de «Offshore One». Ce dernier a soutenu pour sa part que «dans le contexte d’aujourd’hui, le bonus d’entrée a du sens».

Néanmoins, relève-t-il, «Il ne faut pas mettre en avant les bonus car derrière il y a un plan d’investissement à long terme qui va permettre à l’Etat d’avoir des revenues dans un avenir plus ou moins long. Il ne faut pas mettre le bonus à premier plan au détriment du plan d’investissement qui est dans le long terme permettant d’avoir des ressources régulières».

La société "Offshore One" travaille dans le pétrole depuis une plus de 30 ans, et compte mettre son expertise au service en particulier du Sénégal pour lui permettre de profiter de ses ressources aussi bien en court qu’en long terme.

D’ailleurs, a rappelé M. Ndiaye, «Notre ambition c’est de travail en amont et en aval nous nous lançons d’abord dans le secteur des services experts».

Autres actualités

13 - Octobre - 2017

Fermeture de Yavuz Sélim : Macky avoue et s’explique

Jusqu’ici, on ne l’avait pas entendu sur l’affaire Yavuz Selim. A présent, il vient officiellement de s’inviter dans le débat. Le Président Macky Sall...

13 - Octobre - 2017

Paralysie sur le transport : Gora Khouma annonce une grève générale le 15 novembre

Les membres de l’Union des routiers du Sénégal appellent à une grève générale le 15 novembre prochain. Les partisans de Gora Khouma ont en effet...

13 - Octobre - 2017

«Au lieu d’exiger la libération de Khalifa Sall, Wade a préféré…»

Si Khalifa Sall est toujours en détention, s’il n’a pas retrouvé son siège de député suite à son élection lors des dernières...

13 - Octobre - 2017

Polémique sur un éventuel 3eme mandat: quand le Ministre de la Justice corrige le Pr Babacar Guèye

En visite hier à Diamnadio dans un centre pénitentiaire, le Ministre de la Justice, Ismaël Madior Fall, a été catégorique : « L’article 27 de...

13 - Octobre - 2017

La Société africaine de raffinage (Sar) constitue un véritable fardeau pour l’Etat du Sénégal. Elle nécessite de gros investissements. Mais elle générerait peu de plus-values.

La situation de la Sar qui devait être le fleuron de l’économie sénégalaise est devenue inquiétante. Selon Direct Info, il est incompréhensible...