Plaidoyer pour une plus grande diffusion de la SRAJ dans les médias
Plaidoyer pour une plus grande diffusion de la SRAJ dans les médias
La coordonnatrice du projet ‘’Voix pour la santé, Ndèye Coura Seck,), a émis le souhait de voir la problématique de la santé reproductive des jeunes et des adolescents (SRAJ) occuper une grande place dans les sujets traités par les médias.
"Nous voudrions avoir beaucoup plus de sujets traitant de la santé reproductive des jeunes et des adolescents, occuper davantage les grilles des médias, pour plus de sensibilisation mais également renforcer le plaidoyer auprès des autorités politiques, administratives, et locales", a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.
L’Association des journalistes spécialisés en santé, population, et développement (AJSPD) a, dans le cadre du projet ‘’Voix pour la Sante’’, organisé mardi à Kaolack une série d’ateliers de formation et d’évaluation de ses membres basées à l’intérieur du pays et des responsables de rédaction.
"L’objectif de ce plaidoyer par les médias est d’arriver à ce que les autorités comprennent la nécessité d’investir et de soutenir davantage la santé reproductive des jeunes et de des populations de manière générale", a indiqué Ndèye Coura Seck, également membre de l’AJSPD.
Pour cela, a-t-elle ajouté, un atelier d’évaluation a été organisé à l’intention des journalistes membres d’AJSPD de Kaolack dans le but d’échanger avec eux sur les obstacles qu’ils rencontrent dans le traitement des questions relatives à la santé de la reproduction dans leurs rédactions respectives.
"Cette évaluation est intervenue après que les journalistes de Kaolack, spécialisés en santé, aient bénéficié par le passé d’une formation en renforcement de capacités dans l’élaboration du plaidoyer pour l’accès aux services de santé reproductive des jeunes et adolescents (SRAJ)", a-t-elle fait savoir.
Elle a indiqué que les contraintes rapportées par les journalistes dépendent de la ligne rédactionnelle ou de leurs responsables de desk qui, selon eux, "privilégient souvent d’autres actualités au détriment de la santé reproductive".
Elle a préconisé la sensibilisation des partons de presse, des rédacteurs en chef et des chefs de desk pour donner une plus grande importance aux sujets portant sur la santé.
Ndèye Coura Seck a confié que "cette nouvelle stratégie de sensibilisation sera mise en œuvre dans le cadre du deuxième volet du projet +Voix pour la Santé+qui cible quatre nouvelles régions : Matam, Louga, Diourbel, et Kolda".
Financé par l’ONG Planned Parenthood Federation of America (PPFA), le deuxième volet du projet "Voix pour la santé" sera exécuté jusqu’en mars 2018.
Ce projet veut contribuer par l’information à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes du Sénégal. La première phase avait été exécutée dans les régions de Kaolack, Dakar, Saint-Louis et Thiès.