Politiques de gestion des ressources naturelles : La prise en compte des produits forestiers non ligneux au profit des petits producteurs préconisée

02 - Octobre - 2016

Politiques de gestion des ressources naturelles : La prise en compte des produits forestiers non ligneux au profit des petits producteurs préconisée

Le Projet « produits forestiers non ligneux au profit des petits producteurs (4 P) après trois années d’exercice, a été clôturé hier. Faisant le bilan de ce projet mis en place par le Coraf, Dr Djiby Dia a préconisé la prise en compte des Pfnl dans la gestion des ressources naturelles.

Lancé en 2013, le Projet « produits forestiers non ligneux au profit des petits producteurs », (4 P), mise en place par le Coraf, a été clôturé hier. Ce projet à dimension régionale, regroupant le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon et la République démocratique du Congo, a pour objectif général de contribuer à l’amélioration de la gestion durable de l’exploitation des ressources naturelles basées sur les produits forestiers non ligneux (Pfnl) en Afrique de l’Ouest et du Centre. Hier, lors de l’atelier de clôture regroupant des parlementaires, des membres du Comité de réforme du code forestier, de la plateforme et l’équipe de recherche du projet, le coordonnateur national a présenté les résultats obtenus au cours des trois années d’exécution du projet. Selon Dr Djiby Dia, les Pfnl comme le baobab, constituent une source de revenus supplémentaires non négligeables pour les producteurs, y compris pour les femmes dans le monde rural et participent largement à la sécurité alimentaire des ménages. C’est pourquoi, soutient M. Dia, les Pfnl nécessitent une large prise en compte dans les politiques de gestion des ressources naturelles. Il a rappelé que les politiques actuelles identifiées de gestion des Pfnl tournent autour des conventions locales, des Plans d’occupation et d’affectation des sols (Poas), de la mise en place d’organisations locale et nationale d’exploitants de Pfnl. Selon le coordonnateur du projet 4 P, l’absence de ces différentes options politiques accentue les menaces qui pèsent déjà sur les Pfnl et sur les ressources naturelles de manière plus globale. Parmi ces menaces, Dr Dia a cité les feux de brousse, les coupes abusives, la transhumance, l’élagage des arbres, la surexploitation. C’est pourquoi, il recommande le renforcement des moyens matériels, financiers et logistiques des services techniques, pour leur permettre de remplir efficacement leurs missions. Autres recommandations, la généralisation des conventions locales et des Paos, le développement d’un système de financement adapté au Pfnl et la mise en place d’organisations locale et nationale des exploitants de produits forestiers. Pour favoriser la promotion de politiques de gestion des Pfnl au Sénégal, il préconise également la participation des collectivités locales, la concertation avec tous les acteurs concernés et mettre en place des plateformes regroupant les acteurs pour lever ensemble les différentes contraintes identifiées. Dans son rapport de présentation, Dr Djiby Dia n’a pas manqué de relever l’absence de mécanisme de financement adéquat des acteurs intervenant dans les Pfnl. Présidant la rencontre, le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), évoquant l’intérêt du projet, a souligné l’importance des Pfnl pour les populations rurales. La présidente du Réseau des parlementaires du Sud-Est, Yaye Awa Diagne a promis de faire le plaidoyer pour une meilleure prise en compte des Pfnl dans les politiques publiques.

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