Présidence du groupe parlementaire de l’opposition : Wade choisit la politique au lieu de…
Après avoir dégommé Me Madické Niang de la présidence du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, le Pape du Sopi a porté son choix sur Serigne Mbacké Bara Doli pour le remplacer. Ce dernier ne maitrisant ni les textes régissant l’hémicycle, le droit encore moins, le choix porté sur lui répond donc plus à un calcul politique qu’à une logique de relever le niveau de l’opposition.
Le Pape du Sopi a signifié à Me Madické Niang que la rupture était consommée entre eux avec le choix d’une nouvelle personnalité à la tête du groupe parlementaire Liberté et Démocratie.
Mais, son acte soulève un autre problème à savoir le comportement du groupe parlementaire de l’opposition au niveau de l’Assemblée nationale. En effet, la présidence d’un groupe parlementaire requiert officieusement certaines compétences dont la première est la maitrise des textes régissant le fonctionnement de l’hémicycle.
Dès lors, les langues commencent à se délier concernant le «mauvais casting » du Pape du Sopi. Car, au vu des interventions du député de Touba lors des plénières, ses compétences dans ce domaines sont jugées limitées puisque ses interventions sont plus subjectives et des fois, ne sont pas contextuelles. A cela, s’ajoute une certaine expérience parlementaire qui lui fait aussi défaut.
Sur ce dernier point, le désormais ex-chef de l’opposition parlementaire a su tirer son épingle du jeu, palliant ce manquement à une maitrise du droit dont il n’hésitait pas d'user pour démonter les arguments de ses détracteurs au sein du parlement.
Si ces appréhensions des uns et des autres sont avérées, le débat déjà bas à l’Assemblée nationale risque carrément de muer en insultes et invectives.