">

Processus électoral: le PDS compte organiser une marche nationale

14 - Avril - 2017

Processus électoral: le PDS compte organiser une marche nationale

Le Parti Démocratique Sénégalais a annoncé hier, au sortir de son Comité directeur, l’organisation d’une grande marche nationale. Les Libéraux comptent ainsi “en finir avec le régime de Macky Sall”.

Le PDS n’a pas raté le régime du Président Macky Sall hier après la réunion de son Comité directeur. Sous différents angles, le porte-parole du jour, en l’occurrence le Secrétaire général de la Fédération des cadres libéraux Abdoul Aziz Diop, a listé les “tares” du pouvoir en place dont l’échec, dit-il, est “patent”. “La famine dans le monde rural qui s’annonce, les bons impayés dans la commercialisation de l’arachide, la recrudescence des coupures d’électricité sont autant de signes qui annoncent que le gouvernement n’en peut plus”, indique-t-il. Et de poursuivre que “c’est maintenant dans l’unité que les partis politiques, les syndicats, les mouvements citoyens doivent organiser un formidable mouvement pour arrêter tout cela, et dessiner un cours nouveau”. Cela passera par l’appel que le parti libéral va lancer à ses “alliés politiques” pour l’organisation d’une “grande marche nationale” qui “sonnera la fin du régime de Macky Sall, et la fin de l’instrumentalisation de la justice à des fins partisanes”.

Tout en saluant le “succès” du rassemblement du mouvement Y en a marre du 7 avril dernier, le PDS s’offusque surtout du fait que “l’opposition ne soit pas associée au comité de veille du processus électoral qui aurait permis d’avoir un suivi concerté des inscriptions”. Abdou Aziz Diop de dire : “Tout porte à croire que le gouver
nement ne veut pas d’un audit indépendant du fichier. Alors que nous sommes à moins de dix jours de la fin des inscriptions, le cahier des charges de l’audit n’est même pas en préparation et les partenaires au développement ne sont même pas informés. En outre, alors que la loi électorale permet aux Sénégalais de la diaspora de s’inscrire dans un bureau de vote au Sénégal suivant certaines conditions, les autorités ont attendu 5 jours avant la fin des inscriptions pour respecter la loi malgré nos lettres de rappel au Ministère de l’Intérieur, à la CENA et au Conseil constitutionnel”.

C’est dans ce sens que le Parti démocratique sénégalais a une nouvelle fois exigé la “démission immédiate d’Abdoulaye Daouda Diallo”. Aux yeux des Libéraux, le ministre de l’Intérieur “est au cœur des fraudes et manipulations de toutes sortes du processus électoral et du fichier des électeurs”. Dès lors, les partisans de Me Wade demandent la “désignation d’une personnalité neutre et consensuelle pour prendre en charge la totalité du processus électoral et son audit immédiat par les experts des partis politiques, avec la participation de nos partenaires, notamment l’Union Européenne, la France, l’Allemagne, les USA et le Canada qui ont toujours été impliqués dans le consensus électoral depuis 1993”.

 

Autres actualités

13 - Novembre - 2019

Dialogue national : Famara Ibrahima Sagna installé la semaine prochaine

Nommé président du Comité de pilotage du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna sera installé officiellement dans ses fonctions la semaine prochaine, rapporte le...

13 - Novembre - 2019

Saisie de 1.036 kg de cocaïne au port de Dakar: inculpés dans cette affaire, les deux Allemands sont rentrés au bercail

Les deux Allemands arrêtés dans l’affaire de saisie de 1.036 km de cocaine au Port autonome de Dakar, « pour association de malfaiteurs et trafic international de drogue...

13 - Novembre - 2019

Les errements de l'ARMP

En cette veille de la première Assemblée générale du Réseau africain de la commande publique (Racop) qui réunira, du 14 au 17 novembre à Dakar, 53...

13 - Novembre - 2019

Abdoul Mbaye ne lâche pas Macky Sall: C'est à lui de "solliciter le pardon de ses adversaires martyrisés"

Après sa sortie mardi sur la panne de l’avion présidentiel, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye est revenu ce mercredi avec un autre sujet qui vise directement chef...

13 - Novembre - 2019

Macky va liquider ou restructurer 24 agences

L'année 2020 ne sera pas heureuse pour les travailleurs de 24 agences. Lesquelles risquent d'être dissoutes sur l'autel de la rationalisation des dépenses de l'État....