">

Protection des droits de l’enfant : Les mineurs, les grands oubliés du secteur privé

13 - Juillet - 2017

La Conafe a partagé avec le secteur privé hier, les 10 principes régissant les entreprises, l’observatoire général 16 ainsi que la Convention des droits de l’enfant. Ceci pour amener les entreprises à davantage s’intéresser aux préoccupations des enfants.
Au Sénégal, le budget alloué à l’enfant est de moins de 1% du Produit national brut (Pib). Pour pousser le secteur privé à investir davantage dans la réalisation des droits des enfants, la Coalition nationale des associations et Ong en faveur de l’enfant (Conafe) et ses partenaires ont tenu hier, un atelier de partage et de sensibilisation à l’endroit des entreprises privées sur les droits des enfants. L’idée est de mobiliser ces dernières à octroyer plus de ressources à leur budget dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) pour le financement durable des mineurs. «Notre objectif est d’amener les entreprises à accorder un montant assez substantiel au profit de la réalisation des droits des enfants au Sénégal», a dit Moustapha Diop, membre du Conseil d’administration de la Conafe. Selon Pape Abdoulaye Sèye, les entreprises et autres Ong ont le devoir d’accompagner l’Etat même si ce ne sont pas elles qui ont pris des engagements au niveau des Nations-Unies. «A charge pour les acteurs nationaux, chacun par rapport à son statut et son mandat, de faire en sorte de s’inscrire dans la dynamique d’accompagner l’Etat à mettre en œuvre les Conventions internationales», a dit M. Sèye du Haut commissariat des Nations-unies pour les droits de l’Homme.
Parmi les 10 principes généraux de la Convention s’appliquant aux activités des entreprises, qui ont fait l’objet de partage hier, quatre doivent constituer, selon la Conafe, la base de toutes les décisions et actions de l’Etat concernant les activités et les opérations des entreprises con­formément à une approche fondée sur les droits de l’enfant. Il s’agit du droit à la non-discrimination (art 2), de l’intérêt supérieur de l’enfant (art 3), du droit à la vie, à la survie et au développement (art 6) et du droit de l’enfant d’être entendu. «Les droits humains intègrent les droits de l’enfant mais malheureusement, on les confond dans cette généralité des droits humains.Il n’y a pas de focus spécifique de considération particulière vis-à-vis de cette cible, que constitue l’enfant qui n’a pas toujours la possibilité de se faire entendre pour réclamer ses droits», a déploré Birahim Sidi­bé, coordonnateur de programme de gouvernance de l’enfance à Save The Children Sénégal.

Autres actualités

11 - Octobre - 2019

Audience au Palais : Wade bientôt reçu par Macky

Me Abdoulaye Wade et Macky Sall se sont réconciliés lors de l'inauguration de la Grande mosquée Massalikul Jinaan. Un dégel qui sera matérialisée, sous...

11 - Octobre - 2019

Retrouvailles Wade-Macky Sall : Thierno Alassane Sall y voit un deal

S’il y a quelqu’un qui doute de la sincérité des retrouvailles entre Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, c’est bien Thierno Alassane Sall. Le leader du mouvement...

11 - Octobre - 2019

Exclusif ! Khalifa Sall s’est rendu chez Ousmane T. Dieng pour présenter ses condoléances

À côté de ses visites dans les foyers religieux, Khalifa Ababcar Sall a effectué aussi des visites privées. Après s’être rendu...

11 - Octobre - 2019

Ousmane Sonko : “le plus grand rêve de Macky c’est de me voir en prison”

Ousmane Sonko ne varie pas dans ses déclarations. Le leader de Pastef affirme mordicus que le régime en place n’a qu’un seul objectif : l’emprisonner. Mais...

11 - Octobre - 2019

Réciprocité des visas : Le pour et le contre

Invité hier de nos confrères de la RFM,le Ministre de l’Intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, a très fermement exprimé sa ‘’position...