Publication d’ouvrages : L’œuvre de Khalifa El Hadji Mouhamed Niass magnifiée

19 - Mai - 2017

Publication d’ouvrages : L’œuvre de Khalifa El Hadji Mouhamed Niass magnifiée

Un vibrant hommage a été rendu, hier, à Khalifa El Hadji Mouhamed Niass lors de la cérémonie de dédicace de ses ouvrages composés d’un recueil de poèmes de plus de 10.000 vers en arabe et de deux livres en français intitulés « Répliques » et « Délivrance ». Le Premier ministre, Mahammad Abdallah Dionne, a magnifié l’œuvre du saint homme qu’il a offert en exemple à la jeunesse.
Le Premier ministre a présidé, hier, la cérémonie de présentation et de dédicace d’ouvrages de Khalifa El Hadji Mouhamed Niass, père de Sidy Lamine Niass, édités par la Groupe Walfadjiri. Le lot est composé d’un recueil de poèmes de plus de 10.000 vers en arabe et de deux livres en français intitulés « Répliques » et « Délivrance ». La cérémonie avait comme parrain le Serviteur des deux saintes mosquées, le roi d’Arabie Saoudite, Sa Majesté Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud et la Khalife général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Mbacké. « C’est une excellente journée pour notre pays qui s’honore d’exposer à la face du monde des œuvres d’un de ses plus dignes fils. C’est un moment d’autant plus important pour nous Sénégalais en ce qu’il nous rappelle que les Nations se distinguent par les savoirs et les compétences », a d’emblée souligné Mahammad Abdallah Dionne.
Pour le Premier ministre, les œuvres de ce saint homme remettent la place du savoir et des compétences au centre des préoccupations. Et cela entre en phase avec la vision du chef de l’Etat qui a inscrit le capital humain comme pilier centre du Plan Sénégal émergent (Pse). « En visitant la vie et l’œuvre de Khalifa El hadji Mouhamed Niass, on perçoit une belle leçon de vie pour nous, pour nos contemporains et pour les générations futures. Mame Khalifa nous invite à redevenir nous-mêmes et à nous affranchir des complexes générés par l’Occident ou par l’Orient », a soutenu le chef du Gouvernement. A l’en croire, ceux qui marchent sur le chemin d’une renaissance de leurs Nations sont les guides qui éclairent la voie en prenant en main leur destin et en refusant la résignation devant les obstacles, s’affranchissant des complexes d’infériorité et autres.
Reconnaissance au chef de l’Etat
« Au delà des contenus des œuvres de votre illustre père qui nous sont restitués comme pour nous exhorter de prendre conscience de notre patrimoine soufi, il y a dans cette cérémonie un symbolisme plein de justification, je veux parler du parrainage. Vous mettez en phase le local et le global. C’est comme pour nous inviter à une conjugaison des efforts et un partage des contributions afin que les musulmans se retrouvent autour de la seule chose qui vaille, la maîtrise des savoirs au bénéfice de tous, l’action au service de l’humain dans le respect des différences », a adressé le Premier ministre à Sidy Lamine Niass.Selon M. Dionne, depuis son accession au pouvoir, le président Macky Sall a donné une place de choix aux lettrés en langue arabe. Il en veut pour preuve la promotion de l’enseignement arabo-islamique dans les universités, la modernisation des foyers religieux et l’implication des citoyens arabophones dans les sphères de l’Etat, l’encouragement à publier les œuvres des illustres guides, etc.
« Le patrimoine religieux est un facteur de distinction de notre peuple. C’est pourquoi la présentation de cette œuvre est une belle leçon que vous offrez à titre de legs des ancêtres à la jeune génération », a estimé Mahammad Abdallah Dionne.
A l’occasion, le Pdg du Groupe Walfadjiri a marqué sa reconnaissance au chef de l’Etat qui, a-t-il dit, s’était engagé à prendre en charge cette cérémonie. « Vous avez ainsi compris que l’arabe comme l’Islam ne doit pas être en reste et qu’à l’appel de la démocratie, toutes les compétences doivent être les bienvenues », a dit Sidy Lamine Niass. Il s’est aussi réjoui de toutes les mesures prises par Macky Sall en faveur des lettrés en arabe depuis son arrivée au pouvoir comme la validation du baccalauréat arabe.
« Par cette mesure, vous avez offert à ces bacheliers les mêmes opportunités que leurs concitoyens formés en français, corrigeant ainsi une grave injustice. Sur cette même lancée, consistant à réparer les injustices, vous avez ouvert une section arabe à l’Ecole nationale d’administration (Ena) pour la formation des diplomates », a ajouté le patron de Walfadjiri qui a reconnu partager beaucoup de choses avec le président de la République, malgré leurs divergences du point de vue idéologique.

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