Rebeuss : les conditions de détention de Khalifa Sall expliquées par l’Administration pénitentiaire

25 - Mai - 2017

Rebeuss : les conditions de détention de Khalifa Sall expliquées par l’Administration pénitentiaire

Les conditions de détention du maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall à la Maison d’arrêt de Rebeuss sont conformes à celles imposées à tous les détenus sénégalais a indiqué, mercredi à Dakar, le directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel Daouda Diop.

"Les conditions de détention du maire de Dakar sont les mêmes que celles de tous les détenus", a dit le colonel Diop au cours d’un point de presse.

Le directeur de l’Administration pénitentiaire a en outre soutenu que "des conditionnalités lui ont été faites compte tenu des facteurs sécuritaires notamment l’accès à la mosquée d’une prison qui accueille plus de 2000 détenus".

"L’Administration pénitentiaire peut, pour des raisons de sécurité, déroger aux règles d’emprisonnement collectif et mettre quelqu’un en emprisonnement individuel pour ne pas l’exposer" a souligné le colonel Daouda Diop..

Parlant de l’affaire du parloir et de la restriction de visites, Il a précisé que "le maire de Dakar reçoit 20 visites pendant les jours retenus par l’administration".

’’L’article 235 dit que les visites pour tous les détenus au Sénégal doivent avoir lieu le mercredi et le dimanche excepté les jours fériés. On a dû prendre sur nous pour instaurer une règle ici à Rebeuss, vu le nombre de détenus, d’ajouter 2 jours supplémentaires, ce qui fait qu’on a 4 jours de visite"’, a-t-il expliqué.

Le directeur de l’Administration pénitentiaire a laissé entendre que "la journée du lundi a été réservée pour les cas exceptionnels comme celui de Khalifa Sall qui a une journée presque à lui seul où il reçoit 20 visites".

’’L’administration pénitentiaire ne délivre pas de permis de visite, ni de communication. Il est délivré au parent proche selon l’article 232 du code pénal’’, a ajouté le colonel Diop, soulignant que "pour des motifs exceptionnels les autorités judiciaires délivrent des permis à d’autres personnes que les parents".

Par ailleurs, a souligné le colonel Daouda Diop, le parloir de Rebeuss qui n’obéissait plus aux normes a été fermé et des travaux de rénovation entamés pour être en phase avec les standards internationaux.

Selon lui, "durant cette phase de construction, les visites se tenaient dans la cour administrative et M. Sall recevait exceptionnellement ses hôtes dans un local aménagé en sa faveur".

"Par souci de commodité, on avait aménagé un local où il recevait ses visiteurs. Et à la fin des travaux, il était judicieux que toutes les visites soient réorientées vers le nouveau parloir", a-t-il déclaré.

Malgré tous ces nouveaux dispositifs, a-t-il poursuivi, "M. Sall a refusé de recevoir ses visiteurs dans le nouveau parloir".

Le nouveau parloir d’une capacité de 15 box avec un système de communication moderne offre toutes les conditions sécuritaires requises pour les détenus et les visiteurs a dit le colonel Diop.

 

Autres actualités

01 - Mai - 2020

1er Mai : une fête du travail dépouillée de tout caractère festif

La célébration ce vendredi de la fête internationale du travail revêt un caractère inédit en étant dépouillée de tout caractère...

30 - Avril - 2020

PARACHUTAGE ET RECYCLAGE DE RETRAITÉS : MAKHTAR CISSÉ PLACE SES HOMMES ET CRÉE UN GROS MALAISE À PETROSEN

Après le nauséeux contrat avec Akilee, c’est au tour de Petrosen de s’acheminer vers des remous. Et pour cause, l’arrivée de cadres de la Senelec promus...

30 - Avril - 2020

Covid-19 : 51 nouvelles contaminations rapportées ce jeudi sur 1161 tests

Cinquante et une (51) nouvelles contaminations au Covid-19 ont été rapportées jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, sur 1161 tests...

30 - Avril - 2020

Transport clandestin de clients : Le Président Macky Sall sort le bâton...

Le Chef de l’Etat, revenant sur la stratégie nationale de lutte contre le COVID-19, a souligné l’impératif d’accroître la vigilance collective et...

30 - Avril - 2020

Maki le Bukki et le peuple : la fable de Guy Marius Sagna,

Maki, un bukki africain, ayant chanté pendant 8 ans «émergence », « Dette soutenable », « TER, BRT, Stade olympique… », Se trouva fort...