Réduction de la fracture énergetique : Mary Teuw Niane préconise l’exploitation de toutes les formes d’énergies

26 - Octobre - 2016

Réduction de la fracture énergetique : Mary Teuw Niane préconise l’exploitation de toutes les formes d’énergies

Pour réduire la fracture énergétique, les pays africains doivent investir dans la recherche et utiliser les résultats pour exploiter toutes les formes d’énergies : biomasse, biogaz, éolien, solaire en apportant de la valeur ajoutée à ces ressources. C’est la conviction du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane qui a représenté son homologue de l’Energie au Salon africain de la recherche et des innovations au Sénégal, qui se tient à Dakar.

« Promotion des énergies renouvelables en Afrique : contribution de la recherche, des tics, du secteur privé et de la société civile pour un développement durable ». Tel est le thème qui a réuni des personnes des secteurs public, privé, professeurs et experts, hier, et pour 3 jours, au Grand théâtre, venus participer au 3ème Salon africain de la recherche et des innovations au Sénégal (Saris) et à la deuxième édition de la Conférence africaine sur les énergies renouvelables (Cafer).

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr Mary Teuw Niane, a souligné l’importance de ce salon et a indiqué que le Sénégal doit travailler à réduire la fracture énergétique en devenant « exportateur de technologies en énergies renouvelables ». Il a affirmé que notre pays dispose de toutes les ressources nécessaires pour y parvenir. Le ministre a rappelé l’objectif du gouvernement, qui est d’atteindre 20 % d’énergies renouvelables en 2017, conformément aux orientations du chef de l’Etat Macky Sall dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Le Pr Mary Teuw Niane estime que la recherche est l’un des piliers du développement durable par l’exploitation de ses résultats. « Pour que notre émergence soit réellement effective, nous devons mieux investir dans le domaine de la recherche et des innovations », a-t-il déclaré. « Il nous faut exploiter toutes les formes d’énergies renouvelables : la biomasse, le biogaz, l’éolien, le solaire en apportant de la valeur ajoutée à ces ressources et mener une gestion intégrée », a-t-il ajouté. Le ministre a exhorté les acteurs et pouvoirs publics à une gestion transparente de nos énergies renouvelables.

Déficit énergétique
Juliette Biao, directrice Région Afrique au Programme des Nations-Unies pour l’environnement-Pnue, a laissé entendre qu’en Afrique subsaharienne, plus de 620 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité et que 730 millions dépendent de la biomasse pour la cuisson. Face à cette situation, elle pense qu’il est temps d’accélérer la cadence pour l’atteinte des objectifs de développement. Le président du Conseil patronal des énergies renouvelables (Coperes), Abdou Fall a loué l’audace du Sénégal, « un pays qui ose entreprendre ». Abordant la transition énergétique, il se dit favorable à la mise en place d’un mécanisme de gouvernance adapté. Au nom de la Fondation « Energies pour l’Afrique », la directrice générale, Olga Johnson a regretté le fait qu’un Africain sur quatre accède à l’électricité. Selon elle, cette situation est une raison suffisante pour que tout le monde s’y mette, estimant que son manque relève de plusieurs défis : sanitaire, hydraulique, éducatif, etc.

Autres actualités

22 - Mai - 2019

A quoi servent nos engins acquis à coup de milliards ?

Sacré pays que le Sénégal ! Un pays magnifique avec des hommes et femmes qui aiment les palabres stériles. Discuter du sexe des anges pendant qu’ailleurs, on...

22 - Mai - 2019

Lamine Diack encore inculpé pour « corruption active»

Alors que son dossier vient d'atterrir au Parquet national financier de Paris pour un procès, Lamine Diack est secoué par une autre affaire de corruption, selon l'Agence...

22 - Mai - 2019

Ngouda Fall Kane appelle l’Etat à « dépolitiser l’administration financière »

L’expert financier, Ngouda Fall Kane, analyse la situation politique du Sénégal. L’ancien président de la Cellule national de traitement des informations...

22 - Mai - 2019

L’AIBD "pas certaine" d’atteindre sa croissance de l’année dernière (gestionnaire)

L’Aéroport international Dakar Blaise Diagne de Diass (AIBD), avec une croissance de 6,9% en fin avril, n’est pas sûre d’atteindre cette année les 9,77% de...

22 - Mai - 2019

L’AIBD se targue d’un taux de satisfaction de l’ordre de "85%" auprès des usagers

La société LAS, gestionnaire de l’aéroport international Dakar Blaise Diagne (AIBD) affirme avoir enregistré jusqu’à 85% de satisfaction...