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Région de Fatick : Ndangane Sambou, un village de pêcheurs qui vit au rythme du tourisme

23 - Décembre - 2016

Région de Fatick : Ndangane Sambou, un village de pêcheurs qui vit au rythme du tourisme

Véritable trait d’union avec les îles du Saloum, Ndangane Sambou, situé dans la commune de Fimela, a connu une expansion rapide. Le quotidien de ce village qui s’est fortement développé se conjugue avec la pêche et le tourisme. Entre tradition et modernité, Ndangane qui conserve son authenticité et combine ses coutumes et ses activités traditionnelles de pêche avec celles d’accueil et d’animation cherche encore son équilibre.
Très vivant et animé par une activité débordante et une population accueillante, hospitalière, Ndangane Sambou a une âme toute particulière. C’est la première impression que l’on a quand on débarque dans cette charmante localité qui a gardé l’atmosphère et toutes les caractéristiques d’un village de pêcheurs. Depuis toujours, la pêche a rythmé la vie des populations. Et dame mer est le témoin silencieux de cette longue tradition qui a longtemps nourri les nombreuses familles qui dépendent de cette activité. De tout temps à Ndangane, les hommes ont capturé le poisson et une partie du produit est acheté par les femmes qui le fument et le revendent. L’autre partie était convoyée vers la capitale et les autres villes secondaires. La création de Ndangane Sambou remonte à 1892. Le premier à s’implanter sur le site est, selon Mamadou Bob, chef de village, un certain Sambou Sarr, venu de l’île de Ndjirnda. Ce dernier, explique-t-il, était venu chercher des troncs de rôniers dans la forêt de Samil. Sambou Sarr, selon le chef de village, a découvert ce site et y a pris ses quartiers. « Très vite, d’autres personnes venues de tous les coins du pays l’y ont rejoint. Ce village côtier a grandi pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, un important village de pêcheurs », explique le vieux Mamadou Bob.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis que Sambou Sarr s’est implanté à Ndangane, aujourd’hui en pleine expansion. Depuis, l’activité de pêche a rythmé la vie de la communauté. En attestent les pirogues amarrées le long des berges qui se comptent par centaines et qui représentent une source de vie et de survie même pour les milliers de personnes vivant dans le village. Mais depuis quelques années, la pêche qui est longtemps restée le fleuron de l’économie de cette zone a pris du plomb dans l’aile. Selon le chef de village, la flotte a complètement augmenté, passant du simple au triple. « À l’époque, les pêcheurs, après chaque sortie, regagnaient la terre ferme avec de très grosses prises. Aujourd’hui, les captures se font rares et les meilleurs jours, la mer ne nous donne même plus le dixième de ce qu’on ramenait il y a dix ans. C’est comme si on travaillait pour rien. Ce qui fait qu’on vit au jour le jour », regrette-t-il. « La situation est devenue tellement complexe que nos pêcheurs sont obligés de s’aventurer de plus en plus loin des côtes », explique le vieux Mamadou Bob. Aujourd’hui, dit-il, les jeunes migrent vers Mbour, Joal, Kayar, Kafountine, Diogué, Elinkine, Cap Skiring et même en Guinée Bissau à la recherche du poisson devenu très rare.
Un développement touristique au ralenti
Malgré la modernité, Ndangane est resté un authentique village de pêcheurs traditionnel qui vit aussi au rythme du tourisme avec Ndangane Campement qui dispose d’un site balnéaire aménagé vers les années 1980. Ce coin charmant a attiré de plus en plus des Européens qui ont succombé au charme de ce village après l’avoir visité en simples touristes. Certaines personnes du troisième âge en quête d’une retraite dorée ont franchi le cap et ont définitivement élu domicile dans ce bled. La venue de ces étrangers a complètement révolutionné la physionomie de ce village, annonçant ainsi de l’aube d’un développement touristique, à Ndangane Campement qui a toujours été une terre d’accueil et d’hospitalité. Les commerces ont fleuri à un rythme incroyable et les promoteurs touristiques, flairant un bon coup, y ont investi. Les hôtels, campements, restaurants, bars et cafés ont poussé comme des champignons. Le développement touristique impactant toute la chaîne de valeur, de nouveaux métiers se sont aussi développés. Beaucoup de jeunes pêcheurs sont devenus employés d’hôtel, domestiques, restaurateurs, guides.
Pour Yakhya Bob, président du Gie des piroguiers, par ailleurs acteur touristique, Ndangane Sambou est connu grâce à ses potentialités touristiques. Selon lui, le premier hôtel a été implanté en 1983 et depuis, informe-t-il, Ndangane Campement a connu un véritable rush des investisseurs. « Dans cette course effrénée, tout le monde est devenu promoteur touristique. Cela a eu des inconvénients avec l’implantation de campements clandestins qui hébergent souvent des touristes alors qu’ils ne s’acquittent d’aucune taxe. À cela vient s’ajouter la précarité de l’emploi dans le secteur, car les hôteliers ne recrutent pas. Ils ne proposent que des stages aux jeunes qui ont plus besoin d’emplois stables. C’est un problème », souligne-t-il.
Si le tourisme a connu des périodes fastes à Ndangane, ce n’est plus le cas aujourd’hui, reconnaît M. Bob. Comme c’est le cas un peu partout, la crise du secteur du tourisme n’a pas épargné Ndangane Campement qui regorge pourtant beaucoup d’atouts à faire valoir. « La crise se ressent partout. Quand on a moins de touristes, cela signifie qu’il y aura moins de revenus pour tous ceux qui gravitent autour du tourisme. Et Ndangane Campement vit aussi cette crise qui impacte sur la vie des populations, leurs activités », fait-il savoir. Pour M. Bob, un coup de barre s’impose pour freiner le lent déclin du tourisme à Ndangane et dans toute la région de Fatick.
Trait d’union avec les îles du Saloum
Avec le développement du tourisme, Ndangane Sambou est devenu le point de départ idéal pour entamer une croisière dans les îles pour une escapade où émerveillement rime avec cadre exceptionnel. Les jeunes de la localité se sont organisés en groupement des piroguiers qui propose des traversées entre le continent et les îles. « Avant, il y avait beaucoup de tiraillements entre les piroguiers qui se bagarraient même pour embarquer les touristes. Cette image ne faisait pas la fierté de la localité. C’est ainsi qu’on a jugé nécessaire de nous organiser et de mettre en place un Gie bien réglementé. Nous avons créé un bureau et tout le monde a adhéré au projet. Les débuts n’ont pas été faciles. On a connu des hauts et des bas, mais avec le temps, on s’est adapté. Cette organisation a porté ses fruits », explique Yakhya Bob, président du Gie des piroguiers. Aujourd’hui, assure-t-il, ce sont près d’une centaine de pirogues qui se relaient pour rallier les îles. « Aujourd’hui, nous avons nettoyé notre environnement pour bien accueillir les touristes. Et nous leur proposons plusieurs circuits de découverte, dont l’île aux oiseaux, l’île de Mar Lodj, Diomboss, Falia, Dionewar, un grand tour des bolongs », note-t-il.
Cette activité en constante progression a contribué au développement des actions sociales. « Avec cette activité, nous soutenons le développement de notre village. Quand il y a des problèmes à régler au niveau de la mosquée, de l’hôpital, nous apportons notre contribution. Nous appuyons aussi nos étudiants qui sont souvent confrontés à des difficultés à Dakar. Des fois aussi, nous venons en appoint à l’État, quand les autorités ont besoin d’aller dans les îles », indique-t-il.
« En dehors des grands circuits classiques, nous avons développé des itinéraires dans des îles, qui vous font découvrir des sites encore peu connus au cœur du pays », explique Mbaye Thiam, qui fait partie de ces piroguiers qui proposent des circuits aux touristes. Avec le tourisme qui connaît un passage à vide, ce piroguier qui connaît les îles comme le fond de sa poche propose des circuits alternatifs pour s’en sortir.
Entre espoirs et attentes
Malgré ces nombreux atouts et contraintes, Ndangane est resté un authentique village de pêcheur et a conservé son charme, sa douceur de vivre. Et les attentes restent nombreuses. « Nous ne nous sentons vraiment pas inclus dans le circuit du développement qui se construit dans le pays. Notre village semble totalement oublié par les autorités. On se sent délaissé, on ne voit rien », déplore Yakhya Bob. Selon lui, Ndangane est un village de pêcheurs, mais, indique-t-il, l’appui de l’État ne se fait pas sentir. Aujourd’hui, le village réclame le revêtement de l’axe reliant Ndangane Sambou à Ndangane Campement. Une piste d’accès qui ne fait même pas deux kilomètres. « Cet axe est actuellement difficilement praticable surtout pendant l’hivernage. Une fois réalisé, il va favoriser le développement économique et social, ainsi que la commercialisation de nos produits halieutiques et agricoles », indique M. Bob.
Avec le développement de la pêche, les habitants de Ndangane veulent également une gare routière qui réponde aux besoins et qui leur permettrait d’évacuer rapidement leurs produits. Ndangane Sambou n’est pas aussi doté de marché et les habitants de ce village côtier interpellent les autorités pour la création d’un marché. « Cette situation nous a beaucoup handicapés, car on n’a pas d’endroit où écouler nos produits. Un village comme Ndangane ne peut pas rester sans marché », indique Ramatoulaye Diouf, présidente de Gie Bakh Yaye. Selon elle, les femmes n’ont pas d’alternatives. « La majeure partie des femmes s’activent dans la transformation des produits halieutiques, mais avec la surpêche, le poisson se fait de plus en plus rare. Cette situation impacte négativement sur leurs activités. Si la matière première se fait rare, ça pose problème », soutient-elle. À cela vient s’ajouter le manque de moyens qui plonge davantage les femmes dans la précarité. Cette situation, affirme-t-elle, les pousse à brader leurs produits aux Maliens, Guinéens et Burkinabés qui profitent de leur faiblesse pour les exploiter. Toutes ces choses font, de l’avis de Ramatoulaye Diouf, que les femmes de Ndangane ont besoin d’être appuyées.
Pour faire face aux défis du développement, les habitants de Ndangane souhaitent que les autorités locales accordent plus d’intérêt et d’attention à leur localité, et de lui faire bénéficier de projets structurants. C’est l’espérance, le souhait de chacun des habitants de Ndangane.
Le désarroi des femmes transformatrices
Dans une activité fortement conditionnée par les Maliens, Burkinabés et Guinéens, les femmes transformatrices de Ndangane Sambou vivent dans une situation de précarité extrême. Elles souhaitent bénéficier de financements pour sortir de l’informel et être beaucoup plus autonomes.
Travailler pour ne pas mourir de faim. C’est ainsi que les femmes transformatrices de Ndangane résument leur activité. Comme dans tous les villages de pêcheurs, le fumage du poisson est une pratique courante dans cette localité. Ici, l’activité n’est jamais au ralenti. Même quand le poisson se fait très rare, comme c’est le cas actuellement. Les sites de transformation sont devenus la seconde demeure des femmes qui se battent au quotidien pour assurer leur subsistance. La recherche du poisson et le fumage ne laissent guère de temps à ces bonnes femmes qui travaillent à un rythme infernal. Ici, raconte Marième Fall, les femmes ont bâti leur subsistance sur le commerce du poisson fumé. Pour améliorer leurs conditions de vie, elles se sont organisées en Groupement d’intérêt économique (Gie).
Malgré l’enthousiasme qui les anime, ces femmes travaillent à perte. « Le marché est conditionné par les Maliens, Burkinabés et Guinéens qui financent nos campagnes et rachètent leurs produits à des prix dérisoires. C’est de l’exploitation tout simplement », explique-t-elle. « La caisse de poisson varie entre 4.500 et 6.000 FCfa. Après quatre jours de séchage, on peut vendre le kilogramme de poisson fumé à 700 francs, mais si le séchage dure jusqu’à sept jours, le poids diminue et on est obligé de vendre à perte, c’est à 600 francs ou beaucoup moins. Ça ne nous arrange pas et on risque de s’endetter jusqu’au cou », dénonce-t-elle.
À Ndangane Sambou, les femmes sont suspendues au bon vouloir des étrangers qui se livrent à des chantages et partent parfois même avec leur argent. Mais ce sont les risques du métier, affirme Marième Fall. Avec le poisson qui se raréfie de plus en plus, les pêcheurs gagnés eux aussi par la crise, ont appris à mettre la barre très haut, en vendant cher leurs captures.
Et cette pénurie a sérieusement ralenti les activités de ces femmes, qui se rongent les ongles, du matin au soir, en attendant une providence. « De retour de marée, les pêcheurs refusent parfois de nous faire crédit. Ils sont obligés d’aller vendre leur poisson ailleurs », déplore-t-elle. Selon ces femmes, la transformation du poisson pourrait être un secteur porteur si des crédits leur étaient octroyés. « On ne peut pas se passer des Soussous, mais si on avait nos propres moyens, on pourrait vendre à notre prix. Même si les étrangers n’achètent pas, on pourrait vendre aussi grossistes qui viennent des marchés et des villes environnantes », assure-t-elle.
Aujourd’hui, leur rêve, c’est de sortir de l’informel et de travailler dans de meilleures conditions. Mais le fumage du poisson nécessitant un fonds assez important pour faire face aux dépenses telles que l’achat du poisson et autres accessoires, les femmes des différents Gie veulent obtenir une assistance financière sous forme de prêt. Ce qui leur permettrait d’être beaucoup plus autonomes et de travailler à plein temps.
Ndangane campement : Au départ, un hameau hanté par les djinns !
Ndangane Campement a connu un essor remarquable grâce au tourisme. Ce village qui abritait avant les indépendances un campement de transit militaire et administratif, mais qui était aussi un lieu de détention de haute sécurité est entouré de mystère. Il était peuplé par une forte colonie de djinns et autres esprits maléfiques qui ont perdu la bataille de l’occupation avec l’arrivée des hommes et l’avènement de la modernisation.
Ndangane Campement qui affiche aujourd’hui une belle santé économique était jadis un hameau inhospitalier où il était très risqué de s’aventurer. Les animaux sauvages et les djinns y faisaient la pluie et le beau temps. Pour faire payer les bâtisseurs qui ont osé troubler leur tranquillité.
Né il y a plus de 104 ans au village de Boof Poupouye, dans la sous-préfecture de Diakhao, fief des Saltigués fondé par son ancêtre Guenwar Pouye, El Hadji Babacar Faye a rejoint Campement en 1941, qui était alors un campement de transit militaire et administratif, mais aussi un lieu de détention de haute sécurité. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, il remplace définitivement son frère au niveau du camp où il occupe successivement les fonctions de cuisinier, jardinier, conducteur du bac et intendant. « Bien avant l’arrivée des Blancs, personne n’y habitait. C’est par la suite que les colons sont arrivés, mais se sont heurtés au refus des djinns qui peuplaient la zone. Auparavant, la terre leur avait été refusée à Palmarin. Ils avaient proposé aux djinns beaucoup d’argent, mais ces derniers l’avaient refusé », raconte le vieil homme. « Une fois à Campement, ils ont pris l’argent, l’ont mis dans une enveloppe et l’ont déposé dans un endroit où les djinns le verraient. Au quatrième jour, les djinns ont récupéré l’argent. C’était la preuve qu’ils avaient accepté l’offre. C’est ainsi que les Blancs ont installé leurs tentes ici », indique le chef de village de Ndangane Campement.
Après la Seconde Guerre mondiale, tout le monde est parti et le vieux Niokhor Faye est resté seul sur les lieux, à la merci des djinns. Une coexistence qui n’a pas été de tout repos, selon le vieux Niokhor. Et la valse des djinns a continué des années durant sans pour autant ébranler le descendant de Guenwar Pouye. Le vieux n’était pas victime de phénomènes paranormaux, mais il lui arrivait d’entendre des hurlements terrifiants au milieu de la nuit, de trouver une colonie de petits djinns faisant la bamboula dans la cour de sa maison. « Je vivais seul ici. À l’époque, il n’y avait presque rien et personne n’osait s’aventurer ici. C’était très risqué parce qu’il n’y avait qu’une forêt et les djinns étaient partout. Il arrivait même que les djinns se cachent dans ma maison », indique-t-il.
Le vieux Faye qui est resté malgré tout n’a pas eu besoin d’exorciste pour se débarrasser de ces esprits maléfiques. Il était bien armé mystiquement. Un gri-gri cousu avec une peau de lion le prémunissait contre ces esprits mauvais. « Comme les djinns ont peur du lion, j’exhibais toujours le talisman quand je sentais leur présence et ils s’écartaient aussitôt de mon chemin », narre-t-il.
Un soir, se souvient-il, il a trouvé que sa maison a été déplacée par les djinns. Stupéfié, il a marché des kilomètres et s’est perdu. Il a alors suivi une étoile et a aperçu du feu. « J’ai trouvé des Diolas rassemblés autour du feu et je leur ai expliqué que j’étais perdu. Ils m’ont remis sur le bon chemin. Je l’ai suivi jusqu’à la fenêtre de ma chambre », expose-t-il.
« Un autre jour, un djinn est venu le voir sous l’apparence d’un joueur de harpe doublé d’un danseur. Toute la nuit, il a joué de la musique et a dansé sans s’essouffler. Ce n’est que plus tard que j’ai a su qu’il s’agissait d’un djinn. Car le danseur en question s’appelait Kouli et ce dernier m’a confirmé qu’une maladie l’avait cloué au lit et qu’il n’était pas sorti depuis un mois », relate-t-il.
Des fois, fait-il savoir, les djinns apparaissaient sous la forme de toubabs. Il tirait des coups de feu en l’air et disparaissait. Depuis, ils n’étaient plus revenus. Avec l’installation et la modernisation, explique-t-il, tous les djinns ou presque sont partis. Plus tard, le vieux Niokhor Faye créa la première mosquée de Ndangane et y pria seul pendant deux années.
Aujourd’hui, Ndangane Campement n’est plus ce petit bourg terrifiant d’antan. Devenu un village touristique, Ndangane Campement a connu un développement économique, démographique et infrastructurel important. Et le vieux Niokhor Faye a été témoin des développements fulgurants de ce village. « Il y a quelques décennies, personne n’aurait imaginé un tel développement dans cette localité. Ndangane Campement n’a cessé de grandir et n’a presque plus rien à envier aux grandes villes », indique-t-il.

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